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oici un de ces hommes rares qui semblent offrir
réunion de toutes les qualités, et dont le sou-
venir commande à la fois l’admiration et l’amour.
La finesse de son esprit ne dégénéra pas en
concetti, non plus que les honneurs dont il fut
1/JCT comblé n’engendrèrent en lui l’orgueil. La ten-
dresse naturelle de son cœur, au lieu d’égarer ses
I sens sa raison> se concentra dans les pures affec-
tions de la famille. Son esprit, habituellement
in tourné vers la contemplation des choses célestes, se
J; baissait volontiers vers la terre, observateur bien-
jh veillant, plutôt que censeur amer des mœurs des
ffl hommes.
Vincenzio de Filicaia naquit à Florence, de Braccio de
Vincenzio et de Catherine de Cristofano Spini, le 20 décem-
bre 1642. Pour complaire à son père, il étudia le droit à
l’Université de Pise, mais en même temps il se livrait avec
ardeur à l’étude de la philosophie et de la théologie qui de-
vaient féconder en lui ces poétiques inspirations vers lesquelles il se
sentait entraîné. Il épousa à trente ans Anna Capponi, dont il eut deux
fils qu’il éleva pieusement au sein de la solitude champêtre où il aimait
à passer sa vie, mêlant les accords de la musique aux harmonies infi-
oici un de ces hommes rares qui semblent offrir
réunion de toutes les qualités, et dont le sou-
venir commande à la fois l’admiration et l’amour.
La finesse de son esprit ne dégénéra pas en
concetti, non plus que les honneurs dont il fut
1/JCT comblé n’engendrèrent en lui l’orgueil. La ten-
dresse naturelle de son cœur, au lieu d’égarer ses
I sens sa raison> se concentra dans les pures affec-
tions de la famille. Son esprit, habituellement
in tourné vers la contemplation des choses célestes, se
J; baissait volontiers vers la terre, observateur bien-
jh veillant, plutôt que censeur amer des mœurs des
ffl hommes.
Vincenzio de Filicaia naquit à Florence, de Braccio de
Vincenzio et de Catherine de Cristofano Spini, le 20 décem-
bre 1642. Pour complaire à son père, il étudia le droit à
l’Université de Pise, mais en même temps il se livrait avec
ardeur à l’étude de la philosophie et de la théologie qui de-
vaient féconder en lui ces poétiques inspirations vers lesquelles il se
sentait entraîné. Il épousa à trente ans Anna Capponi, dont il eut deux
fils qu’il éleva pieusement au sein de la solitude champêtre où il aimait
à passer sa vie, mêlant les accords de la musique aux harmonies infi-