PEINTRES, SCULPTEURS, ARCHITECTES.
(BûtU fri SinWtme.
aiNtenant que j’ai passé en revue les titres littéraires
de l’Italie, il me reste à faire voir sa supériorité dans
les arts. Je commencerai par la peinture, et par-
lerai d’abord d’un élève de Cimabue, qui perfec-
donna 1® dessin et fut un des premiers maîtres.
3 ® Giotto di Bondone naquit à Vespignano, près de
Florence, en 1279. Fils d’un pauvre agriculteur, il
y gardait à dix ans le troupeau de son père, lorsque
Cimabue rencontra par hasard ce jeune pâtre qui,
penché sur une roche, dessinait avec une pierre effilée
une de ses chèvres. Le vieillard se prit d’affection pour
jT* l’enfant merveilleux, et l’ayant demandé à son père, qui
O le lui céda volontiers, il l’emmena à Florence où il le
fit instruire dans cet art pour lequel il annonçait des
dispositions si particulières. Ses espérances ne furent pas
trompées. Les premières études de Giotto découvrirent en
©c$©^ lui un talent du premier ordre, et la réputation du jeune
peintre ne tarda pas à franchir l’enceinte de la ville hospitalière. Les
tableaux dont il avait orné les églises de Florence et les six histoires de
(BûtU fri SinWtme.
aiNtenant que j’ai passé en revue les titres littéraires
de l’Italie, il me reste à faire voir sa supériorité dans
les arts. Je commencerai par la peinture, et par-
lerai d’abord d’un élève de Cimabue, qui perfec-
donna 1® dessin et fut un des premiers maîtres.
3 ® Giotto di Bondone naquit à Vespignano, près de
Florence, en 1279. Fils d’un pauvre agriculteur, il
y gardait à dix ans le troupeau de son père, lorsque
Cimabue rencontra par hasard ce jeune pâtre qui,
penché sur une roche, dessinait avec une pierre effilée
une de ses chèvres. Le vieillard se prit d’affection pour
jT* l’enfant merveilleux, et l’ayant demandé à son père, qui
O le lui céda volontiers, il l’emmena à Florence où il le
fit instruire dans cet art pour lequel il annonçait des
dispositions si particulières. Ses espérances ne furent pas
trompées. Les premières études de Giotto découvrirent en
©c$©^ lui un talent du premier ordre, et la réputation du jeune
peintre ne tarda pas à franchir l’enceinte de la ville hospitalière. Les
tableaux dont il avait orné les églises de Florence et les six histoires de