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'exemple de Galilée ne fut point perdu en Italie;
il donna naissance à une école de hardis penseurs,
dont les efforts tendirent à affranchir l’esprithumain
des entraves où le retenait l’adoration superstitieuse
des anciens. Parmi les disciples de cette école, le
premier et le plus hardi fut Redi, qui appliquant à
la médecine la supériorité de vues que Galilée porta
dans toutes les branches de la science, osa tenter
réforme depuis longtemps nécessaire, et mit au
une
service de son œuvre une telle variété de connaissances,
il se rendit triplement célèbre comme philosophe,
’ comme médecin et comme poète.
Franceso Redi naquit le 8 février 1626 à Arezzo, à
une époque où les semences des bonnes doctrines com-
mençaient à porter fruit. A Pise, où on le conduisit, il crut
( entendre la voix de Galilée qui l’exhortait à réformer, à l’aide
d’Hippocrate , d’Asclépiade et des principes de la philoso-
sophie moderne, la science médicale à laquelle il s’était voué. Ses études
terminées, il fut à Rome où il eut la gloire de figurer parmi les membres
de cette académie des Lincei, qui faisaient marcher de pair les mathé-
matiques et les sciences naturelles avec les lettres et les arts. De re-
tour dans sa patrie, il continua ses savantes recherches ; il étudia l’ana-
'exemple de Galilée ne fut point perdu en Italie;
il donna naissance à une école de hardis penseurs,
dont les efforts tendirent à affranchir l’esprithumain
des entraves où le retenait l’adoration superstitieuse
des anciens. Parmi les disciples de cette école, le
premier et le plus hardi fut Redi, qui appliquant à
la médecine la supériorité de vues que Galilée porta
dans toutes les branches de la science, osa tenter
réforme depuis longtemps nécessaire, et mit au
une
service de son œuvre une telle variété de connaissances,
il se rendit triplement célèbre comme philosophe,
’ comme médecin et comme poète.
Franceso Redi naquit le 8 février 1626 à Arezzo, à
une époque où les semences des bonnes doctrines com-
mençaient à porter fruit. A Pise, où on le conduisit, il crut
( entendre la voix de Galilée qui l’exhortait à réformer, à l’aide
d’Hippocrate , d’Asclépiade et des principes de la philoso-
sophie moderne, la science médicale à laquelle il s’était voué. Ses études
terminées, il fut à Rome où il eut la gloire de figurer parmi les membres
de cette académie des Lincei, qui faisaient marcher de pair les mathé-
matiques et les sciences naturelles avec les lettres et les arts. De re-
tour dans sa patrie, il continua ses savantes recherches ; il étudia l’ana-