«firennula.
’il est vrai, comme la raison l’indique, que la véri-
W table puissance d’un peuple réside dans sa langue,
y-J l’Italie doit être hère d’en posséder une qui réu-
// nisse, par un privilège unique, toutes les beautés du
Hi grec et du latin. Aussi, bien que Firenzuola n’ait
Sfn1 composé qu’un petit nombre de Nouvelles, et qu’il
MCzJ le cède encore aux autres Conteurs par le mérite de
TC. l’invention , comme il n’a rien à envier à personne
du côté du style, il a droit d’être compté parmi eux.
Je sais que c’est une qualité dont quelques modernes
font peu de cas ; mais il me suffit qu’elle ait été prisée
Par maîtres, et, en vérité, il faut trop de génie aux
ouvrages mal écrits pour passer à la postérité.
Agnolo Firenzuola appartenait, comme il nous l’apprend
IrW'îr lui-même dans le premier livre de l’Ane d’or, à l’illustre
/r et riche famille des seigneurs de Firenzuola. Son père était
Bastiano dei Giovannini, et sa mère Lucrezia di Alessandro
Bracci. Pour lui il naquit à Florence le 28 septembre 1493. Après avoir
ainsi raconté sa naissance , il ajoute/. « Ayant reçu le jour de parents
si illustres dans une ville si célèbre, je passai une bonne partie de
mon adolescence livré à l’étude des lettres, jusqu’à ce que, arrivé à ma
s eizième année, je m’en vins dans la noble et plaisante cité de Sienne,
’il est vrai, comme la raison l’indique, que la véri-
W table puissance d’un peuple réside dans sa langue,
y-J l’Italie doit être hère d’en posséder une qui réu-
// nisse, par un privilège unique, toutes les beautés du
Hi grec et du latin. Aussi, bien que Firenzuola n’ait
Sfn1 composé qu’un petit nombre de Nouvelles, et qu’il
MCzJ le cède encore aux autres Conteurs par le mérite de
TC. l’invention , comme il n’a rien à envier à personne
du côté du style, il a droit d’être compté parmi eux.
Je sais que c’est une qualité dont quelques modernes
font peu de cas ; mais il me suffit qu’elle ait été prisée
Par maîtres, et, en vérité, il faut trop de génie aux
ouvrages mal écrits pour passer à la postérité.
Agnolo Firenzuola appartenait, comme il nous l’apprend
IrW'îr lui-même dans le premier livre de l’Ane d’or, à l’illustre
/r et riche famille des seigneurs de Firenzuola. Son père était
Bastiano dei Giovannini, et sa mère Lucrezia di Alessandro
Bracci. Pour lui il naquit à Florence le 28 septembre 1493. Après avoir
ainsi raconté sa naissance , il ajoute/. « Ayant reçu le jour de parents
si illustres dans une ville si célèbre, je passai une bonne partie de
mon adolescence livré à l’étude des lettres, jusqu’à ce que, arrivé à ma
s eizième année, je m’en vins dans la noble et plaisante cité de Sienne,