Ütonarrott
■Q ors avons vu passer sous nos yeux plusieurs de
;Ç ces hommes, comme l’Italie seule en a produits,
4 qui embrassèrent l’horizon entier de la science.
Parmi eux il n’en est pas de plus grand que le
Génie que Pindemonte appelait homme à quatre
âmes, à la fois peintre, sculpteur, architecte et
poète ; mais n’ayant à parler ici de lui que sous le
rapport des arts, je dois me borner à rappeler le
jugement unanime des critiques, que chacun de ses
ouvrages, de ses ébauches même, est type et modèle,
que personne ne l’a jamais égalé ou surpassé dans le
dessin de la figure humaine , dans la grandeur et dans
l’expression, dans la force et dans ’e relief, dans les rac-
^7 courcis et dans la diversité des attitudes, merveilleux surtout,
pour avoir, dès les premiers pas, laissé bien loin derrière lui
les anciens et ouvert la route aux modernes. C’est ainsi
qu’il mérita d’être surnommé le Dante de la peinture, et que
l’Arioste ne craignit pas de l’appeler:
« Michel plus que mortel, Ange divin. »
A Chiusi, non loin de Florence, naquit, en 1474, pour la gloire éter-
nelle de l’espèce humaine, de Louis, podestat, Michel-Ange Bonarroti.
Les biographes ont dédaigné de remarquer ce fait, mentionné par
30
■Q ors avons vu passer sous nos yeux plusieurs de
;Ç ces hommes, comme l’Italie seule en a produits,
4 qui embrassèrent l’horizon entier de la science.
Parmi eux il n’en est pas de plus grand que le
Génie que Pindemonte appelait homme à quatre
âmes, à la fois peintre, sculpteur, architecte et
poète ; mais n’ayant à parler ici de lui que sous le
rapport des arts, je dois me borner à rappeler le
jugement unanime des critiques, que chacun de ses
ouvrages, de ses ébauches même, est type et modèle,
que personne ne l’a jamais égalé ou surpassé dans le
dessin de la figure humaine , dans la grandeur et dans
l’expression, dans la force et dans ’e relief, dans les rac-
^7 courcis et dans la diversité des attitudes, merveilleux surtout,
pour avoir, dès les premiers pas, laissé bien loin derrière lui
les anciens et ouvert la route aux modernes. C’est ainsi
qu’il mérita d’être surnommé le Dante de la peinture, et que
l’Arioste ne craignit pas de l’appeler:
« Michel plus que mortel, Ange divin. »
A Chiusi, non loin de Florence, naquit, en 1474, pour la gloire éter-
nelle de l’espèce humaine, de Louis, podestat, Michel-Ange Bonarroti.
Les biographes ont dédaigné de remarquer ce fait, mentionné par
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