Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 3)

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18879#0381

DWork-Logo
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
LES TAPISSERIES DE BRUXELLES ET LEURS MARQUES. 245

et surmontée d'une bannière de la tenture des Sphères, et l'espèce de chaise ou de H d'une
Histoire de Pomone. Cette dernière série a été reprise à Bruxelles au moins à deux époques
différentes : d'abord au xvic siècle, puis au commencement du xvnu. Guillaume De Pannemaker a

m

Marques des Rêves de Guillaume Bosch, Marque Tenture de YHis-

tenture bruxelloise à Madrid, pièces 3 et 4. de la tenture toire de Pomone, ap-

bruxelloise partenant à M. le ba-

dite ron Erlanger.

les Sphères ,
de Madrid,
pièce i,c.

collaboré à la première exécution , qui consiste en dix-huit pièces de laine, soie et or ; Martin
Reymbouts fournit deux fois la seconde aux archiducs Albert et Isabelle, en 1611 et en 1614.

Les mêmes difficultés entourent encore d'autres monogrammes , pour lesquels on se heurte,
tantôt à des homonymies, tantôt à des indications qui égarent plutôt qu'elles n'éclairent. On aura
beau savoir que Catherine Van den Eynde , veuve de Jacques Geubels, a vendu, en 1613, une
Histoire de Diane; que le paysagiste Louis De Vadder a dessiné une Histoire de Diane et de

Marque distinguant la première pièce de la tenture Marque de la Marque de la huitième pièce de

Diane chasseresse, conservée à Madrid. deuxième pièce la même tenture.

de la même ten-
ture.

Pan pour le fabricant Baudouin Van Beveren, en 1645 ; que Marc De Vos a exécuté un Sacrifice
à Diane; tout cela ne nous donnera pas la clef des marques qui distinguent la tenture de Madrid,
intitulée Diane chasseresse. Ici, comme en bien d'autres cas, l'indécision subsiste.

Il serait difficile de tenter des attributions sans avoir vu et comparé les différentes tentures
et sans étudier, soit leur mode de fabrication, soit le dessin de leurs bordures. 11 est, en effet,
évident que ces dernières, dont la composition est souvent de la plus grande beauté, constituaient
une propriété que les fabricants aimaient à se réserver. Les amateurs du temps pouvaient, sans
nul cloute, y reconnaître la provenance d'une tapisserie, et déjouer ainsi les pratiques de ceux qui
essayaient de les tromper au moyen de marques mensongères.

Alphonse Wauters,

(La suite prochainement.)

Archiviste de la ville de Bruxelles,
Membre de l'Académie royale de Belgique

i. -C

!» O

= c

p o

i O

— co

§" 0

I O

F 08

— W —j

§■ o
p o
i O
 
Annotationen