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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 3)

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Frizzoni, Gustavo: Exposition de dessins de maîtres anciens au Palais Poldi Pezzoli, à Milan pendant le printemps et l'été de 1881, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18879#0049

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Frise composée et gravée par Stefano della Bella.

EXPOSITION

de

DESSINS DE MAITRES ANCIENS

AU PALAIS POLDI PEZZOLI, A MILAN

PENDANT LE PRINTEMPS ET L'ÉTÉ DE 18 81 1

{ suite)

ÉCOLES DE PARME ET DE CRÉMONE

our rélégance et la grâce du dessin, peu d'artistes pourraient disputer
au Parmesan la première place. Quelques-unes de ses études, exposées
dans une salle spéciale de la Galerie Royale de l'Académie de Parme,
ont une grande ressemblance avec deux petits dessins envoyés par
M. le capitaine Prayer à l'Exposition de Milan et qui sont à la
hauteur de ses inspirations les plus heureuses. Nous voulons parler
de ces petites études faites d'une main rapide et légère à la plume
et à la sépia, figures féminines allégoriques, où ce grand artiste a
réalisé dans toute leur force les conceptions idéales qu'il aimait à
caresser (nos 61 et 62). Un autre dessin aux contours plus vigoureux,
mais qui porte également le cachet d'un talent hors de pair, c'est une
figure de jeune femme en robe flottante comprise à la façon d'une statue dans sa niche, et qui
appartient à M. le sénateur Morelli.

Parmi les œuvres des élèves de Mazzola, il faut distinguer la composition mythologique
appartenant à M. le capitaine Prayer, traitée à la plume et à la sépia, et où l'on découvre
aisément la main expérimentée du Primatice. Nous croyons pouvoir ajouter que ce travail plein
de grâce et de mouvement doit être regardé comme un projet pour l'un des panneaux que ce
peintre exécuta dans les dépendances grandioses et en partie détruites du château royal de
Fontainebleau. Il concorde en effet par l'idée et par la forme avec plusieurs études qui se
rapportent à cette grande œuvre décorative, et qui sont conservées dans la grande collection de
dessins du Louvre. Nous possédons seulement ici, dans la salle du rez-de-chaussée, parmi les
sculptures de la Renaissance, la nymphe dite de Fontainebleau, exécutée en bronze par Benvenuto
Cellini. Elle ressemble d'une façon très marquée à la Flore couchée au premier plan dans le
magnifique dessin dont nous parlons, où elle est entourée d'enfants portant des corbeilles et des
cornes d'abondance pleines de fleurs et de fruits. Une aLitre déesse lui fait pendant; c'est peut-être
Vénus, car à côté d'elle se tient un enfant ailé avec le carquois et les flèches sur les épaules,

1. Voir l'Art, 70 année, tome ii. page
 
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