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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 2)

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Chronique de l'hôtel Drouot
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https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0027

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CHRONIQUE DE L'HOTEL DROUOT

plusieurs erreurs typographiques ont échappé aux correcteurs dans notre dernière ^Chronique de vhôtel ^Drouot.
iftious rectifions ici les principales :

%ome IV de V^tkf, page 35i', deuxième colonne, ligne 29, on lit : « "Gamphuvscn, trop oublié et négligé,
est un vaillant artiste dont un des tableaux, — Une 'Ecurie, n° 37, d'une vente du 3i août 1740, d ^Amsterdam*
est signalé par ^érard ^Hoct faite comme égal d un j^aul botter, « Z>o goed ai.s jt^otter. »

^Cous avions écrit : « ^Gamphuvsen, trop oublié et négligé, est un vaillant artiste dont un des tableaux, —
Une Ecurie, n° 37, d'une vente faite à ^Amsterdam le 3i août -174-0, — est signalé par ^crard.'Moct comme
égal d un ^aul J^ottcr, « 75_,o goed als j^otter. »

Cftîcmc page, même colonne, ligne 39, « le docteur cWilhem *33odc, » pour « le docteur cWilhclm JBodc. »

CMcmc page, même colonne, ligne 45, « jiondhorst » pour « 'jtionthorst. »

J^agc 352, première colonne, ligne 45, les guillemets ont été déplacés; le critique dont nous citons les appré-
ciations éminemment instructives a droit de réclamer comme son bien les mots : « beaucoup plus serré, dans le genre
d'-Cstade. »

— La vente des Tableaux anciens^ Dessins et Aquarelles
composant la Collection de feu M. Schneideraura lieu à l'hôtel
Drouot, salles nos 6, 7 et 8, les 6 et 7 avril. (Commissaires-
Priseurs : Mcs Charles Pillet et Escribe; Expert : M. Haro.) Il
y a là vraiment des œuvres de premier ordre qui méritaient sous

tous rapports les honneurs d'un Catalogue rédigé avec plus de
soin et illustré d'une façon moins sommaire. Nous nous réser-
vons d'y revenir. Bornons-nous aujourd'hui à regretter vive-
ment que les artistes consentent à exécuter d'aussi faibles eaux-
fortes. Il est évident qu'ils ont. dû être rétribués avec une

L'Enfant prodigue.
Fac-similé d'une eau-forte d'Ad. Lalauze, d'après David Teniers le Jeune.
(Collection Schneider.)

extrême parcimonie, mais en sachant refuser ces rémunérations
insuffisantes, on ne s'expose pas à compromettre une réputation
dignement conquise, danger presque inévitable lorsqu'on s'oublie
à signer des travaux à ce point médiocres, ajouterons-nous pour
rester fort indulgents.

Cela dit, signalons les toiles principales de la galerie de l'an-
cien président du défunt Corps législatif, celles qui sont réelle-
ment dignes d'arrêter les connaisseurs.

Depuis qu'elle avait cessé d'être exposée dans la galerie de
l'hôtel de la Présidence, au Palais-Bourbon, la Collection de
M. Schneider était répartie dans les appartements de son hôtel,
au n° 7 de la rue Boudreau. En pénétrant dans l'antichambre, on
était immédiatement attiré par un chef-d'œuvre, — c'est le cas
ou jamais d'employer le mot, — de Melchior d'Hondecoeter
le Matin, magnifique panneau décoratif, abominablement mas-
sacré par une des eaux-fortes du Catalogue. Le pendant, — le

1. Et non Melchior Hondekoeter, comme le dit le Catalogue qui fait mourir cet artiste à Utrecht, tandis qu'il est mort à Amsterdam, le 3 avril 1695.
 
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