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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 2)

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Carr, J. Comyns: 108e Exposition de la Royal Academy of Arts, [1]
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Ménard, René: Enseignement de l'art décoratif à l'École des Beaux-Arts, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0295

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L'ART.

avec plus d'attention que les artistes anglais n'en apportent d'habitude à ces éléments essentiels du
paysage.

J'ai placé en tête de cet article l'œuvre d'un artiste déjà connu des lecteurs de l'Art. M. Macbeth
a encore beaucoup à apprendre comme peintre, mais son tableau de cette année atteste un talent qui
mérite d'être cultivé. A Lincolnshire Gang (n° 46) représente un groupe de laboureurs qui se réu-
nissent dans une métairie au lever du soleil. Tout récemment encore c'était l'usage d'admettre aux
rudes travaux des champs les enfants et les femmes aussi bien que les hommes. M. Macbeth a intro-
duit dans sa composition un groupe caractéristique de vieillards et de jeunes gens qui attendent les
ordres du chef de la troupe. Il a abordé son sujet avec une réelle entente de la vie rustique et un sen-
timent de sympathie pour ses pénibles épreuves. La peinture n'a pas encore la délicatesse et la sûreté
de toviche qui ne s'obtiennent que par de plus longues études, mais le dessin est généralement expressif
et vigoureux.

J. Comyns Carr.

ENSEIGNEMENT

L'ART DÉCORATIF

L'ÉCOLE DES BEAUX-ARTS

(suite et fin ])

alland avait tout à innover dans le cours dont il a été chargé : on
lui demandait d'initier les élèves à un ensemble d'études qui n'a
jamais été le sujet d'aucun enseignement officiel. C'était autrefois
par la méthode pratique de l'apprentissage, et de nos jours par
des tâtonnements bien souvent infructueux, que les artistes acqué-
raient l'expérience nécessaire pour produire des ouvrages décora-
tifs. Tout était donc à créer dans le cours supérieur d'art décoratif,
et le professeur, libre il est vrai dans ses moyens d'action, n'avait
aucun antécédent qui pût le guider. Pour les élèves, la plupart ne
savaient même pas de quoi il s'agissait. L'artiste, qui est praticien
consommé, leur montra le plan d'une salle, leur expliqua comment
était disposé le jour qui l'éclairait, et, leur désignant un pan de mur coupé par une porte à deux
battants, leur demanda d'essayer une esquisse indiquant la manière dont ils en composeraient la
décoration. On comprend l'embarras des élèves en présence d'une difficulté à laquelle ils n'avaient
jamais songé. Si le professeur leur avait demandé une composition sur Achille entre le Xanthe et le

1. Voir l'Art; 2e année, tome V, page 210 et 230.
 
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