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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 2)

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Chronique étrangère
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Chronique de l'hôtel Drouot
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Nécrologie
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https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0146

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no L'A

taire du capitaine Hubert. Nous reviendrons sur cette exposition
qui mérite une mention spéciale.

— Ainsi que nous l'avons annoncé, le Comité de l'exposition
rétrospective des arts industriels a renoncé à son projet d'expo-
sition générale comprenant toutes les manifestations anciennes de
l'art industriel en Belgique. Mais grâce au concours de quelques
amateurs et propriétaires il pourra organiser l'été prochain, dans
le local du dernier Salon de Bruxelles, une exposition consacrée
essentiellement aux tissus anciens.

Voici du reste, d'après le programme, les objets (ne datant
pas du siècle actuel) qui sont appelés à y figurer :

Tissus et tentures : brocards, cachemires, tapisseries, toiles
damassées, velours, étoffés diverses, broderies, dentelles, gui-
pures, etc.

RT.

Tissus et papiers enluminés.
Cuirs pressés, cordonnerie, ecc.

Applications diverses, telles que vêtements confectionnés,
meubles garnis, harnachements, reliures, etc., etc.

Plusieurs collections sont déjà promises au Comité, qui esc
notamment assuré de réunir un choix exceptionnel de dentelles
flamandes et de tapisseries de Bruxelles.

Une section spéciale, comprenant les reproductions d'objets
anciens d'industrie artistique par le moulage, la fonte, la galvano-
plastie, la gravure, la photographie, l'héliographie, la phototypie
et d'autres procédés d'invention récente, sera annexée à l'exposi-
tion, pour aider à la diffusion des meilleurs modèles, et fournir
aux écoles, aux amateurs, comme aux industriels, aux artistes ce
aux artisans des facilités pour se les procurer.

CHRONIQUE DE L'HOTEL DROUOT

— Me Charles Pillet a commencé le 25 avril la vente des
collections laissées par feu M. Neville D. Goldsmid, de La
Haye. Les' trois premières vacacions sonc consacrées aux
Estampes anciennes, aux Dessins de l'Ecole hollandaise et aux
Eaux-fortes modernes (Expert : M. Clément); il suffit d'indiquer
que les dessins proviennent des collections Ploos Van Amstel,
Leembruggen, de Kat, Vis Blokhuizen, Hodshon, Goll, Van
Pallandt, Verscolk, etc., que les très-belles épreuves abondent
ainsi que les états rarissimes pour se faire une idée de l'affluence
des curieux attirés par ces friandes enchères. Les 4 et 5 mai aura
lieu la vente des Tableaux des Ecoles .flamande et hollandaise qui
offrira un extrême intérêt par la présence -d'œuvres absolu-
ment authentiques de certains petits maîtres encore très-
imparfaitement connus en France et très-dignes de l'être :
Adam Colonia, J. Van Croos, Ludolf de Jongh, Hans Jordaens
dit Potlepel. Jan Mortel, Michiel Van Musscher, Jan Van Neck,

Pieter Potter, Karel Slabbaert, donc M. Neville Goldsmid avaic
découvert un fort curieux tableau, Juriaan Van Streek, Moïse Van
Uytenbroek, Waleram Vaillant, Lieve Verschnur, qui était un
très-grand artiste, Jan Victors, Wigerus Vitringa, A. Vonck,
tous noms précieux pour l'histoire de l'art et à côté desquels figu-
reront à l'hôtel Drouoc beaucoup de maîtres de plus grand
renom. Enfin, le 6 mai, se vendronc les Aquarelles et Dessins de
l'Ecole moderne; pour cette vente, comme pour celle descableaux,
l'expert est M. Féral.

— Le 3 mai, M" Ch. Pillet adjugera les tableaux de la col-
lection de Mrae Bl. (Expert : M. Haro). Il y a là des morceaux
couc à faic remarquables et de nature à exciter la convoitise des
collectionneurs sérieux.

— L'abondance des matières nous oblige à ajourner au pro-
chain numéro le complément de notre Chronique de Y Hôtel
Drouot.

NECROLOGIE

— Le peintre Wilhelm Volkhart est mort à Dusseldort
le 14 mars dernier. Cet artiste était surtout connu par des
tableaux historiques donc les sujets étaient empruntés à l'his-
toire des guerres de religion en France et en Angleterre.
Depuis quelque vingt ans, il ne faisait plus guère que des
portraits, et il avait acquis dans ce genre une grande répu-
tation. Wilhelm Volkhart laisse un fils, peintre comme lui,
artiste d'un vrai talent, dont le joli tableau, Après la séance,
a été très-remarqué au dernier Salon de Bruxelles.

— Les journaux alsaciens annoncent la mort de M. Grass,
le célèbre sculpteur. Grass écait né àWolxheim (Bas-Rhin),
en 1801. Il était entré à l'Ecole des beaux-arts en 1823 et
il avait débuté au Salon en 1831, avec un Icare essayant

ses ailes, qui passe pour un chef-d'œuvre. Il tenta divers
genres et fit surtout les bustes avec succès.- Grass a exposé,
depuis 1831 : Le Centaure Nessus léguant si tunique à
Déjanire ; Suianne au bain; la Jeune Bretonne ; les Fils de
Niobé; le Penseur; les bustes de : Emile Souvescre, Schwil-
gué, Lassus, Schutzenberger, ancien maire de Strasbourg;
du général Reibel; de M. Schimper, le savant conservateur
du musée de Strasbourg; du statuaire Ohmacht, etc. Il a
envoyé à l'exposition universelle de 1855, ^a ^ose ^es Alpes,
statue en marbre.

Il est l'auceur de la statue de Kléber, qui orne la princi-
pale place de la capitale alsacienne, et de la scatue du préfec
Lezay-Marnésia.

Le Directeur-Gérant, EUGÈNE VÉRON.
 
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