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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 2)

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Ménard, René: Robert Hills, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0123

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Cerfs près d'une mare.
Fac-similé d'une gravure de Hills.

ROBERT HILLS

( FIN1. )

incère admirateur de la nature, Hills, comme nous l'avons vu,
aime à représenter les animaux dans la grâce et la liberté de leurs
mouvements. Chacune de ses compositions trahit ses secrètes
préférences pour certains détails, certaines poses, certains mouve-
ments qu'il a particulièrement étudiés. Ainsi il affectionne d'une
façon évidente l'heure de midi. A ce moment les bôtes des bois,
cerfs et biches, daims et faons, sont couchés dans les hautes herbes
qui cachent une partie de leurs corps, tandis que leurs grandes
cornes se profilent au-dessus de l'horizon. Tous ces animaux, qui
reposent mollement dans la fougère ou courent en liberté parmi
les arbres séculaires, ne sentent pas la forêt et les habitudes
sauvages. Ce sont des bêtes d'agrément qui font consciencieu-
sement leur métier et produisent par l'élégance de leurs formes et
la vivacité de leurs mouvements un coup d'œil charmant. On sent
que la vie leur est facile et que leur seul souci est la frayeur mo-
mentanée que peut leur causer un passant.
Un naturaliste, qui voudrait étudier les mœurs des habitants des bois, pourrait bien ne pas trouver
ici son compte, mais un artiste épris de leur structure n'a pas de meilleur endroit pour étudier le cerf
et la biche que ces beaux parcs anglais où on les rencontre par centaines. C'est ce qu'a fait Hills et
il s'est créé dans ce genre une place à part entre les maîtres de l'École anglaise.

Les animaux de la ferme forment, après les cerfs et les daims, la partie la plus importante de

i. Voir l'Art, 2e aimée, tome V, page 62.

Tome V. 13
 
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