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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 2)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0325

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288 L'ART.

dernière cinq donations ontécé faites à la Galerie; la plus intéres-
sante au point de vue artistique est le portrait de George Mor-
land, peint par lui-même dans sa jeunesse, don de M. W. Smith.

— Il vient de se fonder à Londres une société qui se pro-
pose comme but d'obtenir l'ouverture des musées, galeries,
bibliothèques, etc., le dimanche. Elle fait appel à tous ceux qui
ont à cœur l'éducation populaire et apprécient l'influence morale
et civilisatrice de la science, des lettres et des arts.

Belgique. ■— La Société Internationale des Aquafortistes
ouvrira une exposition de gravures à l'eau-forte, le 9 juillet 1876,
dans le local et sous le patronage du Cercle Artistique et Litté-
raire de Bruxelles.

L'exposition se divisera en deux sections : la première se com-
posera de quelques œuvres choisies datant du commencement du
siècle; — la seconde contiendra les œuvres depuis 1830.

Les œuvres doivent être adressées au Cercle Artistique et
Littéraire et seront reçues jusqu'au 30 juin, terme de rigueur.

Etats-Unis. — L'Académie des Beaux-arts de Pennsylvanie,
qui depuis six ou sept ans était sans domicile, obligée de confier
à grands frais les tableaux de sa collection à des banques de
dépôt, a fini par s'installer à Philadelphie dans un édifice qui,
avec le terrain, lui a coûté environ 120,0001. s. Elle a inauguré
son local par une exposition d'oeuvres modernes, assez nom-
breuse, plus de 600 numéros, mais d'un niveau artistique rela-
tivement peu élevé, à cause de la concurrence de la galerie des
Beaux-Arts de l'Exposition universelle. Les salles de ce nouveau
local sont surtout parfaitement éclairées.

— Avant que notre correspondant spécial nous adresse sa
première lettre sur l'Exposition des Beaux-Arts de Philadelphie,
nous donnerons quelques renseignements sur ce sujet d'après le
Nejp-York Herald:

Dans la Galerie des Beaux-Arts, section française, le jour-
nal signale, comme pièce de résistance (c'est son expression), un
portrait par M. Carolus Duran, représentant MUo Croizette à

cheval ; le grand tableau que nous avons vu l'an dernier au Salon,
Respha défendant ses enfants contre les oiseaux de proie, par
M. G. Becker, y figure également. On remarque encore un
Campement de soldats dans les bois, par M. Protais; une Etude
d'arbres, par Harpignies (et non Karpignie, comme l'appelle le
New-York Herald); des tableaux de Leleux, Benouville (et non
Benonville), Jacomin, Pabst, Schenk et autres.

Dans la section anglaise, la collection est, paraît-il, très-
considérable ; on n'y compte pas moins de 300 à 400 toiles.
Beaucoup de galeries de premier rang ont envoyé leurs trésors.
Les aquarelles anglaises sont également en grand nombre.

D'après le même journal, l'exposition allemande est maigre et
faible; les tableaux remarquables y sont vite distingués. On
compte dans le nombre beaucoup de sujets de batailles, moins
pourtant qu'à l'exposition de Vienne.

Dans la section espagnole, quelques très-grandes toiles; en
général, des tableaux religieux et sur des sujets ascétiques:
Sépulcre des rois catholiques à Grenade; —• Intérieur de cathé-
drale ; — Scène de la cour pontificale ; — Mort de saint François
d'Assise, etc. La Suède, placée à côte de l'Espagne, fait contraste
par la gaieté des sujets traités par ses peintres : Enfants qui
fument ; — Promenade d'amoureux à travers les bois. etc. — Un
Portrait du comte Rosen, remarquable par le naturel de la pose.

Dans l'annexe on retrouve les Etats-Unis, la France, la
Suède, plus la Hollande, la Belgique, la Norvège et le Danemark.

En parlant de la section française, le correspondant du
Times se montrait, il y a quelque temps, fort sévère à notre
égard, disant que nous étions représentés d'une façon pitoyable
à Philadelphie, et que, à en juger par les œuvres exposées, notre
art se trouvait dans une incontestable décadence. Nous croyons
en effet être mal représentés à Philadelphie; beaucoup d'artistes
se sont abstenus. Quant à en conclure que notre art se trouve
pour cela en décadence, c'est ce que le correspondant du Times
aura peut-être de la peine à faire comprendre.

ERRATA

— L'article dans lequel nous avons donné le résultat du
concours Michel-Ange, pour le grand prix de Florence, contient
deux graves erreurs typographiques, qu'il importe de rectifier.
L'article VIII du programme contient cette phrase, page 218,
lignes 20 et 21 : « Il sera mis la troisième année à la disposition
du nouveau jury deux prix de cinq mille francs chacun », et
non « de mille francs chacun ».

Même page, ligne 40, dans la liste des jurés, une erreur
typographique a également défiguré le nom de M. Paul Tesse.

La légende de la lettre ornée 0.(page 217) doit être ainsi
rétablie :

Lettre tirée d'un des « Corali » de la sacristie du dôme de Sienne.

Celle des Marais de Beaufort (p. 249) doit être complétée
par les mots : « au soleil levant. »

Les Châtaigniers (p. 251) sont de xMarie-Ferdinand Jacomin.

Page 243, au lieu de : « Portrait de Millet, lire : Buste de
M. Eugène Millet, architecte.

Pages. Lignes. Au lieu de. Lisez.

226 10. . . . Il consulte. . . Il consiste.
264 21 (ire col.). Apolline . . . Apollino.
264 13 (2e col.). pavillon . . . Pavillon.

Le Directeur-Gérant, EUGÈNE VÉRON.
 
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