DOI Artikel:
Powers, Horatio N.: L' art en Amérique
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16690#0207
L'ART EN AMÉRIQUE. 173
chevaux et aux chiens. Il leur arrive à tous deux de prêter de leur esprit à leurs modèles, un esprit
humouristique. A. F. Tait peint très-habilement les oiseaux et leurs sauvages retraites. W. M. Brackett,
de Boston, s'est fait une spécialité heureuse des poissons. Son Histoire d'un saumon est excellente.
Parmi les peintres de genre le premier rang appartient, je crois, à Eastman Johnson, suivi de près
par S. J. Guy, J. G. Brown, E. W. Perry, G. C. Lambdin, W. A. Thompson, etc. John F. Weir est
fameux pour ses intérieurs; il a surtout réussi des usines aux fourneaux incandescents d'où, s'échappe
le métal- en fusion.
Nos écoles d'art augmentent en nombre, en mérite, en influence. Celle de l'Institut Cooper, à
New-York, a spécialement été féconde en brillants résultats.
Actuellement plusieurs jeunes Américains bien doués, élèves de Gérome, de Piloty et d'autres
maîtres européens, complètent à l'étranger leurs études, qui donneront sans doute une impulsion plus
vive à notre art national. Beaucoup de femmes fréquentent les écoles d'art; il en est qui ont infini-
ment de talent, particulièrement M1T,CS Greatorex et Loop et M"° Bridges, toutes trois Associates Aca-
demicians.
Il n'y a pas chez nous d'école nationale, à proprement parler. Chaque artiste suit son goût et ses
préférences personnelles ; il en résulte une grande diversité de productions qu'un critique compétent
pourrait analyser avec fruit. Aussi est-ce avec joie que je lisparmi les nouveaux collaborateurs de l'Art
le nom de M. William J. Hoppin, de New-York ; il est mieux à même que personne d'étudier en détail
les traits.caractéristiques de l'art américain et d'écrire sur ce sujet d'une façon instructive pour les
lecteurs européens. C'est dire combien je désire que sa plume se consacre à ce travail digne d'un si
bon juge.
Horatio N. Powers.
chevaux et aux chiens. Il leur arrive à tous deux de prêter de leur esprit à leurs modèles, un esprit
humouristique. A. F. Tait peint très-habilement les oiseaux et leurs sauvages retraites. W. M. Brackett,
de Boston, s'est fait une spécialité heureuse des poissons. Son Histoire d'un saumon est excellente.
Parmi les peintres de genre le premier rang appartient, je crois, à Eastman Johnson, suivi de près
par S. J. Guy, J. G. Brown, E. W. Perry, G. C. Lambdin, W. A. Thompson, etc. John F. Weir est
fameux pour ses intérieurs; il a surtout réussi des usines aux fourneaux incandescents d'où, s'échappe
le métal- en fusion.
Nos écoles d'art augmentent en nombre, en mérite, en influence. Celle de l'Institut Cooper, à
New-York, a spécialement été féconde en brillants résultats.
Actuellement plusieurs jeunes Américains bien doués, élèves de Gérome, de Piloty et d'autres
maîtres européens, complètent à l'étranger leurs études, qui donneront sans doute une impulsion plus
vive à notre art national. Beaucoup de femmes fréquentent les écoles d'art; il en est qui ont infini-
ment de talent, particulièrement M1T,CS Greatorex et Loop et M"° Bridges, toutes trois Associates Aca-
demicians.
Il n'y a pas chez nous d'école nationale, à proprement parler. Chaque artiste suit son goût et ses
préférences personnelles ; il en résulte une grande diversité de productions qu'un critique compétent
pourrait analyser avec fruit. Aussi est-ce avec joie que je lisparmi les nouveaux collaborateurs de l'Art
le nom de M. William J. Hoppin, de New-York ; il est mieux à même que personne d'étudier en détail
les traits.caractéristiques de l'art américain et d'écrire sur ce sujet d'une façon instructive pour les
lecteurs européens. C'est dire combien je désire que sa plume se consacre à ce travail digne d'un si
bon juge.
Horatio N. Powers.