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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 4)

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Jouret, Théodore: Verdi, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16692#0034

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VERDI

(fin '■.)

1

ue le public, distrait par la grande foire aux plaisirs du
Champ de Mars, ait aussi été déconcerté par le Verdi qui se
présentait à lui sous des formes inaccoutumées, on le peut con-
cevoir, et même excuser la méprise. Mais ce qui dut blesser l'ar-
tiste, et à bon droit, ce fut l'attitude de la presse : son devoir
était.de faire œuvre de critique, et de réagir énergiquement
contre l'entraînement de la masse, désarçonnée de ses mélo-
dramatiques habitudes du Trovatore; le feuilleton — rares excep-
tions mises à part — le feuilleton se résigne à la tâche facile de
simple rapporteur des jugements du parterre. Avec un empres-

Lettre du xvi« siècle (collection Daliphard). Dr\ t i'j i

sèment plus obligeant pour 1 Opéra que pour 1 auteur, la presse
applique tous ses soins à capitonner la chute « honorable » de l'ouvrage, en rembourrant à
l'excès le succès de virtuose de M. Faure, le succès de comédien de M. Obin; et l'on ne
reconnaît que trop tard comment on a passé, sans les voir, à côté de beautés de premier ordre;
comment on a laissé inaperçues des pages remplies d'ingénieuses recherches et de trouvailles
heureuses.

Pareille aventure ne s'est point reproduites l'Aida. Après l'acclamation du Paris musical,
du Paris artiste des premières soirées, le bon public" s'est trouvé de nouveau un peu décon-
tenancé devant ce Verdi inattendu; mais, cette fois, les critiques les plus autorisés ont
réprimé les sottises des jugeurs trop pressés.

i. Voir l'Art. 2'' année, tome VII, page 3/

Tome VII. 4
 
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