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Selvatico, Pietro: La maison de Louis Cornaro, [2]: surnommé Vita Sobria, à Padoue
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16692#0282
SURNOMMÉ VlToA SOBRIqA, A PADOUE
(fin'.)
ornaro décida qu'il concourrait personnellement à l'édification de
sa maison. Vasari, à qui nous avons déjà emprunté plusieurs
détails sur ce sujet, nous raconte que, tandis que Je Falconetto
préparait le dessin et le modèle de la Loggia, lui, le patricien,
rédigeait le plan pour le palais, laissant cependant à son ami les
soins nécessaires à l'exécution2.
Pour la Loggia, nous savons à quoi nous en tenir, parce qu'elle
existe encore, mais quant au palais nous ignorons où il fut placé, et
par conséquent si le corps de logis à droite de la même Loggia,
dont nous parlerons bientôt, en fit partie.
Gravure de Burgun, d'après des types du xvl<" siècle
(collectionDaiipiurd). Je ne le crois pas, car tout porte à penser que le vrai palais
s'élevait à l'endroit où l'on voit à présent une insignifiante con-
struction moderne. Cette conjecture acquiert la force de la réalité si l'on songe que le peintre Giro-
lamo del Santo, que nous avons déjà cité, avait décoré à fresque pour le Cornaro la façade de son
palais3, et que cette façade fut abattue pour donner place à celle qui existe aujourd'hui.
Mais laissons cette partie du bâtiment sur laquelle les renseignèments nous manquent tout à fait,
•
1. Voir l'Art, 2e année, tome VII, page 237.
2. Que le Cornaro connût l'architecture en artiste plutôt qu'en simple dilettante nous le savons par le témoignage de Vasari, de Pal-
ladio et du neveu de notre protagoniste, le cardinal Cornaro, qui, dans une lettre adressée à son oncle, parle d'un ouvrage sur l'architec-
ture que celui-ci avait composé.
3. Cela est affirmé par l'auteur anonyme du livre Notifie d'opere di disegno, à la page II. Selon le même écrivain, ce Girolamo del
Tome VII. 31
(fin'.)
ornaro décida qu'il concourrait personnellement à l'édification de
sa maison. Vasari, à qui nous avons déjà emprunté plusieurs
détails sur ce sujet, nous raconte que, tandis que Je Falconetto
préparait le dessin et le modèle de la Loggia, lui, le patricien,
rédigeait le plan pour le palais, laissant cependant à son ami les
soins nécessaires à l'exécution2.
Pour la Loggia, nous savons à quoi nous en tenir, parce qu'elle
existe encore, mais quant au palais nous ignorons où il fut placé, et
par conséquent si le corps de logis à droite de la même Loggia,
dont nous parlerons bientôt, en fit partie.
Gravure de Burgun, d'après des types du xvl<" siècle
(collectionDaiipiurd). Je ne le crois pas, car tout porte à penser que le vrai palais
s'élevait à l'endroit où l'on voit à présent une insignifiante con-
struction moderne. Cette conjecture acquiert la force de la réalité si l'on songe que le peintre Giro-
lamo del Santo, que nous avons déjà cité, avait décoré à fresque pour le Cornaro la façade de son
palais3, et que cette façade fut abattue pour donner place à celle qui existe aujourd'hui.
Mais laissons cette partie du bâtiment sur laquelle les renseignèments nous manquent tout à fait,
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1. Voir l'Art, 2e année, tome VII, page 237.
2. Que le Cornaro connût l'architecture en artiste plutôt qu'en simple dilettante nous le savons par le témoignage de Vasari, de Pal-
ladio et du neveu de notre protagoniste, le cardinal Cornaro, qui, dans une lettre adressée à son oncle, parle d'un ouvrage sur l'architec-
ture que celui-ci avait composé.
3. Cela est affirmé par l'auteur anonyme du livre Notifie d'opere di disegno, à la page II. Selon le même écrivain, ce Girolamo del
Tome VII. 31