Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 4)

DOI Artikel:
Dubouloz, John: Lettres anglaises, [2]
DOI Artikel:
Leroi, Paul: Italia fara da se, [1]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16692#0328

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
282

L'ART.

Lady Sybil Lumley, comtesse Grosvenor, Lady Clémentine Mitford, fille de la comtesse Airlie, l'Ho-
norable Mrs. Howard, fille de Lord Stanley of Alderley, M"e Marguerite de Rothschild, fille du baron
Cari Meyer, de Francfort, etc. La statuette de Mlle de Rothschild est d'une élégance exquise; M. Dalou
en a fait un dessin à la sanguine ainsi que de sa nouvelle statuette d'une si magistrale simplicité, d'un
sentiment si profond et d'un caractère si moderne : Paysanne française en prière. Je suis parvenu à me
procurer ces deux dessins qui sont fort beaux; faites-les reproduire en fac-similé; vos abonnés vous
en sauront gré ainsi que tous les amants de l'art sincère et vraiment élevé, le seul qui repoussant tout
pastiche, sait être de son temps sans cesser un seul instant de respecter ce qu'il y a d'immortel dans
les grandes traditions du passé.

En parlant de M. Dalou, je ne puis m'empècher de me souvenir de l'impartiale et courageuse
déposition d'un des hommes les plus dignes de respect que je sache, de M. Barbet de Jouy, dans le
procès d'un autre artiste, M. Jules Héreau, et je m'empresse de saisir cette occasion de- rendre publi-
quement hommage à l'éminent Conservateur de la Sculpture et des Monuments de la Renaissance au
Musée du Louvre, qui n'a pas un seul instant abandonné son poste dans les temps les plus difficiles et
dont la loyale parole, à la reprise officielle de ses fonctions qu'il n'avait jamais quittées, n'a cessé de
faire entendre le langage de la modération et de la plus absolue vérité, quand il a été interrogé sur le
compte de ceux qui avaient été installés à sa place. M. Barbet de Jouy est un caractère; — c'est rare
et précieux en tout temps; ce l'est-peut-être plus encore au temps où nous sommes.

John Dubouloz.

CuUde-lampe tiré de VHisloire de France, d'après Cochtn fils.

ITALIA FARA DA SE

(suite1.)

V.

a femme de très-noble et mâle intelligence dont l'éminent talent
de penseur et d'écrivain s'est produit sous le pseudonyme de
Daniel Stern2, a écrit ces lignes d'une vérité absolue : « La gale-
rie de Turin a été peu célébrée. Elle est méconnue comme tout
le reste, dans ce pays où le mérite a plus de réalité que d'éclat et ne
sait point se vanter. » Et cependant cette collection, si maladroite-
ment dédaignée par l'immense majorité des touristes, contient non-
seulement d'inestimables joyaux de maîtres illustres, mais aussi de
nombreux et fort remarquables spécimens d'une école qu'il n'y a
*^^{W|||||fl!!(IÎS^'-~^^j^^^^^^^^^^llff^i^^aucune exagération à qualifier d'inconnue tant elle a été peu étudiée
Dessus de pwte du châtetu de Biois, par la moderne critique d'art; on a fait en cette occasion, une fois

dessin de Scott} gravure de Froment. ï • 1 ' i, a i > > f iv 1 im'1 i

de plus, preuve d une extrême légèreté ; 1 ignorance (le 1 bcole pie-
montaise est sans excuse; ses maîtres — ils sont dignes à tous égards de ce titre — n'occupent pas

1. Voir l'Art, irc année, tome I, page 347, et tome lit, pages 185 et 233.

2. La postérité sera, selon moi, plus équitable envers Mme l.a comtesse d'Agoult que ne l'ont été ses contemporains. Daniel Stern,
grandement appréciée par un petit cercle d'élite, n'a guère connu la popularité à laquelle le mérite exceptionnel de ses écrits lui donne
tant de droits.
 
Annotationen