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Mussini, Luigi: Sainte-Marie de la Spina et la chaire de Giovanni Pisano, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16692#0114
SAINTE-MARIE DE LA SPINA
ET
LA CHAIRE DE GIOVANNI PISANO
a ville de Pise, placée à l'intersection des lignes prin-
cipales du réseau des chemins de fer toscans, sollicite
constamment le voyageur, même le plus affairé, à saluer
en passant ses merveilleux monuments. S'il les connaît de
longue date, il les revoit toujours avec une émotion dont
nul ne saurait se défendre, si peu initié qu'il soit au lan-
gage sévère et mystique de l'art primitif.
Le connaisseur y est d'autant plus attiré que d'inté-
ressants travaux de réparation lui ménagent toujours de nou-
veaux sujets d'observation, et, je me plais à le dire, d'approbation
presque sans réserve.
L'une des plus importantes restaurations dont les monuments de Pise
sont depuis une vingtaine d'années le constant objet, est sans contredit
celle qui s'applique en ce moment à faire surgir de ses ruines le charmant
oratoire de la Spina.
Pouvais-je, en me rendant de Sienne à la pittoresque station de bains
de mer de Viaregio, ne pas m'arrèter à Pise pour y contempler cet impor-
tant travail en voie d'exécution? Je tenais à recueillir du même coup des
informations à l'égard d'un projet pour la réalisation duquel la munici-
palité de cette ville s'appliquait alors avec sollicitude à rassembler les
fonds nécessaires : la reconstruction de cette chaire de Giovanni Pisano
dont un vandalisme inexplicable avait depuis deux cent cinquante ans
dispersé les membres encore palpitants d'une vitalité heureusement suffi-
sante pour en rendre possible la résurrection.
Ce que je vais essayer de mettre sous les yeux du lecteur est donc
le résultat d'une enquête poursuivie avec la sympathie que mérite toute
œuvre réparatrice des monuments que le temps et la main de l'homme ont
u%ri'ila„ti!'alJul"£omFOsi outragés à l'envi.
Tome VII. 13
ET
LA CHAIRE DE GIOVANNI PISANO
a ville de Pise, placée à l'intersection des lignes prin-
cipales du réseau des chemins de fer toscans, sollicite
constamment le voyageur, même le plus affairé, à saluer
en passant ses merveilleux monuments. S'il les connaît de
longue date, il les revoit toujours avec une émotion dont
nul ne saurait se défendre, si peu initié qu'il soit au lan-
gage sévère et mystique de l'art primitif.
Le connaisseur y est d'autant plus attiré que d'inté-
ressants travaux de réparation lui ménagent toujours de nou-
veaux sujets d'observation, et, je me plais à le dire, d'approbation
presque sans réserve.
L'une des plus importantes restaurations dont les monuments de Pise
sont depuis une vingtaine d'années le constant objet, est sans contredit
celle qui s'applique en ce moment à faire surgir de ses ruines le charmant
oratoire de la Spina.
Pouvais-je, en me rendant de Sienne à la pittoresque station de bains
de mer de Viaregio, ne pas m'arrèter à Pise pour y contempler cet impor-
tant travail en voie d'exécution? Je tenais à recueillir du même coup des
informations à l'égard d'un projet pour la réalisation duquel la munici-
palité de cette ville s'appliquait alors avec sollicitude à rassembler les
fonds nécessaires : la reconstruction de cette chaire de Giovanni Pisano
dont un vandalisme inexplicable avait depuis deux cent cinquante ans
dispersé les membres encore palpitants d'une vitalité heureusement suffi-
sante pour en rendre possible la résurrection.
Ce que je vais essayer de mettre sous les yeux du lecteur est donc
le résultat d'une enquête poursuivie avec la sympathie que mérite toute
œuvre réparatrice des monuments que le temps et la main de l'homme ont
u%ri'ila„ti!'alJul"£omFOsi outragés à l'envi.
Tome VII. 13