DOI Artikel:
Genevay, Antoine: J.-B. Hüet 1745-1811, [2]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16692#0170
Frise.
Fac-similé d'une eau-forte de J.-B. Hiïet.
J.-B. HUET
17 4 5 -1 8 i i
(f.nI.)
oué d'un sens droit, d'une intelligence généreuse; convaincu que
la faiblesse de Louis XVI chargé de réparer les fautes de Louis XIV,
du Régent et de Louis XV, ne pourrait relever la France de l'état
malheureux [où elle était tombée, et donner satisfaction à ses
•aspirations légitimes, Hùet embrassa la cause de la Révolution.
En 1789, il était capitaine de la milice citoyenne de Sèvres. Soit
qu'il fût en partie absorbé par ses devoirs civiques, soit par toutes
autres causes, le peintre ne mit rien aux Salons, très-brillants du
reste, de 1789, 1791, 1793, 1795 à 1798 et 1799; il ht œuvre plus
virile. Quand la patrie fut en danger, cédant aux vœux de ses hls,
Burgtin, d'après des types du XVI*
il les enleva aux arts qu'ils cultivaient avec succès, pour les
(collection DalipharJ). , . . , , , ,
envoyer tous les trois aux immortelles armées de la République.
Ils en revinrent glorieusement lorsque nos frontières furent délivrées, mais l'un d'eux, celui qui devait
par la suite graver, d'un outil un peu lourd et un peu mou, tant d'eeuvres de son père, avait eu un bras
fracassé. Quant à François Hiïet, il parut, pour la première fois, à l'Exposition de 1799- A côté des
miniatures d'Augustin et d'Isabey, alors dans tout l'éclat de leur renommée, F. Hiïet (Villiers) exposa,
n° 161, un cadre « renfermant plusieurs portraits, celui de son père, du citoyen Hiïet, peintre, père de
l'auteur2, grande miniature et autres » ; n" 169, « portrait d'étude, grande miniature. » Afin d'en finir
1. Voir l'Art, 2e année, tome VII, page 124.
2. Ce portrait ivest point celui dont l'Art a donné !a reproduction; ce dernier est d'une date bien postérieure.
Fac-similé d'une eau-forte de J.-B. Hiïet.
J.-B. HUET
17 4 5 -1 8 i i
(f.nI.)
oué d'un sens droit, d'une intelligence généreuse; convaincu que
la faiblesse de Louis XVI chargé de réparer les fautes de Louis XIV,
du Régent et de Louis XV, ne pourrait relever la France de l'état
malheureux [où elle était tombée, et donner satisfaction à ses
•aspirations légitimes, Hùet embrassa la cause de la Révolution.
En 1789, il était capitaine de la milice citoyenne de Sèvres. Soit
qu'il fût en partie absorbé par ses devoirs civiques, soit par toutes
autres causes, le peintre ne mit rien aux Salons, très-brillants du
reste, de 1789, 1791, 1793, 1795 à 1798 et 1799; il ht œuvre plus
virile. Quand la patrie fut en danger, cédant aux vœux de ses hls,
Burgtin, d'après des types du XVI*
il les enleva aux arts qu'ils cultivaient avec succès, pour les
(collection DalipharJ). , . . , , , ,
envoyer tous les trois aux immortelles armées de la République.
Ils en revinrent glorieusement lorsque nos frontières furent délivrées, mais l'un d'eux, celui qui devait
par la suite graver, d'un outil un peu lourd et un peu mou, tant d'eeuvres de son père, avait eu un bras
fracassé. Quant à François Hiïet, il parut, pour la première fois, à l'Exposition de 1799- A côté des
miniatures d'Augustin et d'Isabey, alors dans tout l'éclat de leur renommée, F. Hiïet (Villiers) exposa,
n° 161, un cadre « renfermant plusieurs portraits, celui de son père, du citoyen Hiïet, peintre, père de
l'auteur2, grande miniature et autres » ; n" 169, « portrait d'étude, grande miniature. » Afin d'en finir
1. Voir l'Art, 2e année, tome VII, page 124.
2. Ce portrait ivest point celui dont l'Art a donné !a reproduction; ce dernier est d'une date bien postérieure.