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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

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Heulhard, Arthur: Art dramatique, [1]: Théatre du Chatelet: Michel Strogoff ...
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https://doi.org/10.11588/diglit.18877#0035

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•26 L'ART.

troupe des Variétés presque entière donne dans Rataplan. mais
c'est à cet agité de Christian que MM. Leterrier, Vanloo et
Mortier doivent le plus d'actions de grâce.

pour Ja première fois de la cavalcade historique au mois d'août
dernier. Yaneken demande pourquoi la calvocade a eu lieu sans
lui, et sa femme Mieke, et on lui fait observer qu'il faut pro-

Je vous ai dit tout à l'heure combien je déplorais l'injuste J noncer : cavalcade. « Ah! mon Dieu, s'écrie Yaneken au déses-

hypothèque de la censure sur les revues, genre essentiellement poir, encore un nouveau mot qu'ils ont inventé. i> Puis, apostro-

primesautier. Les reflexions que m'inspirait Rataplan me sont pliant Mieke d'un ton soupçonneux : « Peut-être bien aussi,

confirmées par la revue des Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles, ! Mieke, que vous aurez fait quelque chose que vous auriez pas dû

Bruxelles en l'air. La pièce de M. Flor O'Squarr emprunte la j faire.—Voulez-vous bien vous taire, répond Mieke; vous n'êtes

majeure partie de ses effets à la faculté qu'a l'auteur de censurer j pas honteux de dire des choses pareilles! Heureusement encore

la censure. En Belgique, tout ce qui vient du public retourne au I que notre enfant n'e-?t pas avec!... » Mais ce qui est singuliè-

public, selon le système de rement alléchant pour nous

La Bruyère. Ministres, de- autres Français, c'est le sans-

putés. échevins, maires, mem- i façon dont on en use avec

bres de commissions, hommes la religion, la politique et l'ad-

politiques de chaque degré, 1||J ministration. Dans Bruxelles

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Je rejette tout ce qui est 1 ' fn sans scandale: «Le bourg-

d'iutérét exclusivement local mestre! » On le harcèle uc

dans la revue de M. Flor Jeune Fille tartart. — Dessin de Th. Thomas, questions d'économie muni-

O'Squarr. Le comique de cipalc, on l'interroge sur son

cette partie vous parviendrait décoloré. Les Bruxellois y ont | récent voyage à Londres et notamment sur l'affaire obscure de la

particulièrement applaudi; ils pardonnent volontiers (et c'est
un point par où ils se rapprochent des Parisiens) à qui se moque
d'eux. Bruxelles en l'air traduit les incidents variés qui ont pré-
cédé ou suivi l'Exposition nationale de i SSo et les fêtes jubi-
laires données en l'honneur du cinquantenaire de l'indépendance
belge. A l'instar de Paris, les cochers se mettent en grève, les
garçons refusent de servir, et les sociétés musicales envahissent
les galeries Saint-Hubert.

Ces manifestations de l'activité populaire sont rendues avec
autant d'humour que de sans-gène par des compères dressés aux
arguties du patois flamand. Aucune relation ne peut remplacer
l'accent burlesque du colloque entre Yaneken et Mieke, les deux
traditionnels fantoches, rois de toutes les fêtes belges, exilés

ferme des boues de la ville. Sachez d'abord que, la ville ayant
pris à son compte le nettoyage bruxellois, des malversations
furent commises et des papiers détournés d'un tiroir. Et, comme
le bourgmestre arrive, le nez chaussé de lunettes: « Espérons, lui
dit-on, qu'à l'aide de ces lunettes vous découvrirez ce mystérieux
dossier qui a disparu du tiroir. » Les choses de la politique exté-
rieure sont manipulées sans plus de mitaines. Des applaudisse-
ments tumultueux retentissent dans la coulisse : « Qu'est-ce
donc? demande un acteur.— C'est la Chambre qui vote la rup-
ture des relations diplomatiques avec le Vatican. — Ah! bravo,
ça, c'est bien ». réplique l'autre. Un représentant célèbre par
ses interruptions. M. Bouvier, est représenté au naturel, ainsi
que M Wasseige, qui lit dernièrement un pied-dc-nez à un de
 
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