Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

DOI Artikel:
Jouin, Henry: Intailles et Camées, [2]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18877#0329

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
arler de glyptique, aujourd'hui, c'est faire œuvre d'érudition. Pourquoi
n'est-ce pas simplement œuvre de critique ?

Le nombre des graveurs décroît. Au sortir de l'école, ils forment
encore un petit groupe. Attendez vingt ans, la stance du poète peut
leur être appliquée :

A ce chœur joyeux de la route
Qui commençait à tant de voix,
Chaque fois que l'oreille écoute,
Une voix manque chaque fois...

Lettre de Jean Cousin, gravée par Pilinski.

Après tout, ce n'est pas leur faute si la presse reste muette en
face de leurs œuvres. Ils n'ont pas mérité notre indifférence. C'est sans motif que nous considé-
rons le graveur en pierres fines comme l'annaliste obligé du pouvoir et rien de plus. Au
lendemain d'une fête nationale, si nous nous demandons qui va garder la trace de l'événement
de la veille, on entend cette réponse : L'État fera sagement de commander un camée !

Le rôle dévolu à la glyptique est réduit ainsi à un enregistrement, qui est le privilège de

I. Voir l'Art, 7e anrn-e, tome i", page 2y3.

Tome XXIV. 3g
 
Annotationen