Cartouche
tiré de la Généalogie de la maison de Tow-et-Taxis, par Flacchio, roi d'armes du Umbourg.
(Bruxelles, Antoine Claudinot, libraire. } vol. in-f°. 1709.) — Composition et gravure de Jean-Baptiste Berterham.
RUBENS
ARCHITECTE ET DÉCORATEUR'
SON INFLUENCE SUR L'ART AUX PAYS-BAS (1622-1755)
(suite)
côté de la Maison des Graissiers s'élevait celle des Cuveliers
ou Tonneliers désignée en flamand : Op den \ac (Le Sac).
Elle appartenait jadis à plusieurs corporations travaillant le
bois. Cette façade a été longtemps attribuée à Rubens, et
véritablement elle offre une synthèse complète de ses motifs
de prédilection. Ce qui contribua peut-être à cette attribu-
tion, à la fin du xvne siècle, — époque où Ton commença à
donner à Rubens toutes les œuvres architecturales nées de
l'influence de sa manière, — c'était la date de 1640 inscrite
sur un cartouche ; mais un dessin de la collection du duc
d'Arenberg nous fait connaître que la façade élevée en 1640
u«re uré« de i-.or.hogn.phia.de joi, Daniel preis,e, le fut sur les plans de J. P. Mercx et se trouve d'une
ordonnance absolument différente de celle de 1697. Quoi
qu'il en soit, cette belle ordonnance prouverait à elle seule la persistance du goût rubénien chez
nos architectes de la génération qui suivit Faid'Herbe et ses émules.
Trois étages d'ordres superposés, ionique, corinthien, cariate, portent en encorbellement sur
les consoles d'un soubassement très simple, pour aboutir à un gable à saillies profondes, à enrou-
1. Voir l'Art, 7= année, tome Ier, pages 15;, 174 et 19).
Tome XXIV.
tiré de la Généalogie de la maison de Tow-et-Taxis, par Flacchio, roi d'armes du Umbourg.
(Bruxelles, Antoine Claudinot, libraire. } vol. in-f°. 1709.) — Composition et gravure de Jean-Baptiste Berterham.
RUBENS
ARCHITECTE ET DÉCORATEUR'
SON INFLUENCE SUR L'ART AUX PAYS-BAS (1622-1755)
(suite)
côté de la Maison des Graissiers s'élevait celle des Cuveliers
ou Tonneliers désignée en flamand : Op den \ac (Le Sac).
Elle appartenait jadis à plusieurs corporations travaillant le
bois. Cette façade a été longtemps attribuée à Rubens, et
véritablement elle offre une synthèse complète de ses motifs
de prédilection. Ce qui contribua peut-être à cette attribu-
tion, à la fin du xvne siècle, — époque où Ton commença à
donner à Rubens toutes les œuvres architecturales nées de
l'influence de sa manière, — c'était la date de 1640 inscrite
sur un cartouche ; mais un dessin de la collection du duc
d'Arenberg nous fait connaître que la façade élevée en 1640
u«re uré« de i-.or.hogn.phia.de joi, Daniel preis,e, le fut sur les plans de J. P. Mercx et se trouve d'une
ordonnance absolument différente de celle de 1697. Quoi
qu'il en soit, cette belle ordonnance prouverait à elle seule la persistance du goût rubénien chez
nos architectes de la génération qui suivit Faid'Herbe et ses émules.
Trois étages d'ordres superposés, ionique, corinthien, cariate, portent en encorbellement sur
les consoles d'un soubassement très simple, pour aboutir à un gable à saillies profondes, à enrou-
1. Voir l'Art, 7= année, tome Ier, pages 15;, 174 et 19).
Tome XXIV.