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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

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VanVinkeroy, Eugène: Le musée d'armures de Bruxelles, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18877#0091

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Frise composée et gravée par Stefano dei.i.a Bella.

LE

MUSÉE D'ARMURES DE BRUXELLES1

IV

JOUTEUR DU XV SIECLE

Au temps de la chevalerie, la tactique du champ
de bataille ne comportait pas toutes les complications

modernes. Après que les
^___^^=_-l;========iS==c&* hérauts avaient, tant bien

—-"■""■^ que mal, placé les hommes

—TT~t1k<J d'armes sur la ligne des bannières et des
pennons, chaque chevalier mettait son
heaume, embrassait fortement son écu,
baissait sa bonne lance, et se précipitait
en aveugle sur l'adversaire que le hasard
avait placé en face de lui.

Ce combat à la lance, un contre un,
—/Hg^ffi **jfc^S^y fv J^V$'*~~\ est désigné sous 'e nom de joute par

~\ y tous les vieux chroniqueurs.

/'y^l^^y^ / ^/f^x/svv / jA\ I 11 ^a j°ute était le combat chevale-

/ / HJstâÂh/ // \\\/' I 11 i-mi • -

/ y i- , ^% ilYi / resque par excellence. Elle permettait a

^/X^y //^®« Jk/ 1, A A „ Vf

/JmJI ■^^^Z^-^ZÏ^:yr r^/^ nomme de guerre de mettre en relier sa

/ l/f force physique, sa bravoure, son adresse

p/ \ à manier le cheval et la lance. Aussi, pra-

tiquée en temps de paix comme en temps

Jouteur de 145o environ. , •. 11 « • . ». , ,

de guerre, prit-elle bientôt une large place

Extrait de la Chronique du Hainaut. (Manuscrit de la Bibliothèque °

de Bourgogne.) - Dessin de a. Danse. dans la série des jeux militaires désignés

sous le nom générique de « tournois ».
Les « joutes de paix » courues encore au xin° siècle, avec l'armure et la lance de guerre,
dégénéraient souvent en combats véritables, d'où les champions se retiraient quelquefois griève-
ment blessés.

t. Voir l'Art, 7e année, tome I", page by.

Le premier article sur le Musée d'armures de Bruxelles était terminé longtemps avant que M. Van Vinkeroy fût attaché au Musée.
Depuis il a pu prendre en main les diverses pièces du Musée et les examiner en détail. Cet examen lui a démontré que les deux harnais
italiens dont il parle à la fin de la première partie de son article sont absolument faux. Nous donnons immédiatement cette rectification
que nous trouvons dans la troisième partie de cette série.

(Note de la Rédaction.)
 
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