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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

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Montferrier, H. G.: Florence et la centralisation artistique
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https://doi.org/10.11588/diglit.18877#0196

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184

L'ART.

VII

La question que nous traitons est d'un intérêt si haut que nous ne pouvons que
l'effleurer et que nous aurons certainement à y revenir souvent.

Nous avons voulu seulement pousser un cri d'alarme et avertir les habitants de Florence
qui ont à cœur l'avenir de leur glorieuse cité.

Quelques-uns l'ont compris déjà et la Société Donatello, créée par un groupe de
patriciens illustres, sous la présidence du prince Corsini, est un premier et noble effort pour
arrêter Florence sur la pente de l'abîme.

Les nobles florentins ont compris aussi que le concours de l'activité française leur était
indispensable, et ils ont trouvé dans M. Edmond Turquet, le sympathique sous-secrétaire
d'État des Beaux-Arts, un auxiliaire aussi intelligent que désintéressé.

La Société Donatello a déjà organisé deux expositions qui ont donné une impulsion
remarquable au commerce des beaux-arts, auxiliaire indispensable par ce temps de
démocratie.

La Société Donatello vient de créer à Florence un centre, non seulement pour les arts
pris en eux-même, mais pour l'industrie dont les arts sont un élément essentiel.

L'idée est juste comme elle est généreuse, ses premiers pas ont été des succès ; mais il
ne faut pas s'arrêter là, et nous dirons dans un prochain article comment il faudrait s'y
prendre pour que l'arbre produisit tous ses fruits.

H. G. MONTFERRIER.

Mufle de lion lauré. — Fac-similé d'une eau-forte de Stefano délia Bella.
 
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