Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

DOI Heft:
Chronique française et étrangère
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18877#0292

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
L'ART.

MM. Ambroise Thomas, Charles Gounod, Massenet, Reyer,
auxquels MM. Gruyer et Emile Perrin avaient été adjoints.

Le poème couronné est Prométhée enchaîné, de M. Camille
du Locle, résidant actuellement à Rome. La lecture de ce poème
a été faite à l'Académie des Beaux-Arts par M. le vicomte Dela-
borde. Les livrets déposés étaient au nombre de 76. La valeur
du prix pour le poème couronné est de 3,000 francs.

— M. Ambroise Thomas, directeur du Conservatoire natio-
nal de musique et membre de l'Institut, vient d'être promu au
grade de Grand-Officier de la Légion d'honneur.

Ont été nommés Officiers: M. Paul Mantz, l'éminent cri-
tique d'art ; M. Feydeau, architecte; M. Geoffroy, membre de
l'Institut, directeur de l'Ecole française à Rome; M. Armand
Dumaresq, artiste peintre, et M. Jouaust, typographe et éditeur
d'oeuvres d'art.

Sont nommés Chevaliers:

M. Chipiez, architecte, inspecteur de l'enseignement du
dessin ; M. Comte, chef du bureau de l'enseignement au ministère
des Beaux-Arts; M. Paladilhe, compositeur de musique ; M. Altès,
premier chef d'orchestre à l'Académie nationale de musique ;
M. Henri Havard, critique d'art; MM. Eugène Feyen, Jules
Goupil, Débat-Ponsan et Saint-Pierre, artistes peintres, et
M. Bourdoucle, ouvrier ciseleur qui, depuis trente ans, a rendu
à l'industrie du métal les plus signalés services.

— M. le ministre des beaux-arts avait assigné, en payement
de dommages-intérêts, un des derniers prix du Conservatoire,
M. Soulacroix, qui, après sa promotion, a signé un engagement
â Bruxelles.

Mais le tribunal a débouté M. le ministre des beaux-arts,
les règlements exigeant que sommation soit faite aux lauréats,
dans le délai de deux mois, de signer un engagement dans l'un
des théâtres subventionnés, et celle de M. Soulacroix n'ayant
été faite que trois mois après sa sortie de l'école. prix annuel de 1,000 fr. pendant les années 1881, 1882, 1883,

— Parmi les œuvres les plus intéressantes qui figureront au en faveur d'une oeuvre remarquable dont l'auteur serait né ou
prochain Salon, citons : domicilié dans la région provençale. Ce prix serait donné en 1881

La Distribution des Drapeaux, par M. Edouard Détaille; [ dans l'ordre des sciences, en 1882 dans l'ordre des lettres, et en
l'Évasion de Roche fort, par M. Manet; une Ophélie, de M. Bas- 1 1883 dans l'ordre des beaux-arts.

des catalogues français et étrangers, des procès-verbaux de
ventes, des déclarations des artistes ou propriétaires et tenu au
courant avec soin, — cet important travail, qui comprendra
environ 35,000 cirtes biographiques et 400,000 fiches mono-
graphiques, fera connaître, autant que possible et en quelque
sorte jour par jour, le lieu et les conditions matérielles où se
trouveront les œuvres anciennes et modernes vraiment dignes
de ce nom.

Chaque carte contient, sous le portrait photographié et la
biographie de l'artiste dont elle porte le nom, la liste chronolo-
gique de ses productions connues.

Chaque fiche renferme, avec le titre et la réduction photo-
graphique de l'ouvrage auquel elle est consacrée, tous les ren-
seignements historiques et signalétiques qui le concernent :
origine (auteur, lieu, date); description, dimensions, déplace-
ments successifs; prix de vente; situation actuelle; état de
conservation.

Auxiliaire de toute loi sur la propriété artistique, ce pré-
cieux instrument de contrôle pourra être consulté sur place ou
par correspondance.

— On nous signale l'apparition de Paris moderne, revue
artistique et littéraire qui paraîtra le ior et le 15 de chaque
mois. Bonne chance à notre nouveau confrère.

— La ville d'Angers vient d'être instituée, par testament,
légataire universelle d'un M. Duvètre, dont la fortune est
évaluée à 700,000 francs environ, à la charge par elle d'acquitter
divers legs montant en totalité à 133,000 francs, et à servir des
rentes viagères pour 14,000 francs.

Les rentes de ce capital, aux termes du testament, devront
être employées plus spécialement à la création de bourses pour
l'École des arts, lelycée etl'instruction secondaire des jeunes filles.

— L'Académie de Marseille vient de voter la fondation d'un

tien-Lepage.

M. Léon Couturier enverra une nouvelle composition mili-
taire, le Récit, scène d'avant-poste, où une estafette blessée, qui
vient d'apporter une dépèche à son officier, raconte sa mésaven-
ture aux camarades empressés autour de lui.

M. Beaumetz exposera un Départ de Volontaires de 1)2.

MmcMuraton termine le portrait de... Chariot, un petit âne
de grandeur naturelle.

M. François Martin qui, l'année dernière, enlevait, à
dix-neuf ans, sa première récompense, enverra un Magasin de
curiosités.

— Aimé Millet vient d'achever la statue de George Sand.
L'inauguration de cette statue, qui sera élevée à Nohant,
est fixée au mois d'août prochain. Le même sculpteur vient
d'être chargé par le comité de la statue d'Edgar Quinet, d'exé-
cuter cette statue, dont l'inauguration aura lieu à Bourg, pro-
bablement le 14 juillet 1882.

— Un tableau de François Millet, le Tueur de cochons,

— Une mosaïque gallo-romaine, annonce le Journal du Lot,
vient d'être découverte au grand séminaire de Cahors ; c'est une
frise très bien conservée; l'encadrement est en favi rouge, jaune
et bleu foncé.

La bordure est formée par une arabesque qui contient une
plante idéale, représentée en cubes noirs au milieu d'une surface
blanche. La partie centrale est composée de carrés et de losanges
avec fleurs rouges, jaunes et noires.

On espère mettre au jour le restant de ces vestiges de
l'ancienne colonie romaine de Divona.

— Si répandue que soit la mode des objets de luxe et de
fantaisie ouvrés en or, et quelque considérable que soit la
quantité de ce métal appliqué à ces objets, cette quantité est
infiniment petite, comparée à la profusion avec laquelle l'or
était employé au moyen âge, sous Charlemagne et à l'époque de
la Renaissance.

Nous confectionnons des bibelots et des hochets, nous
faisons parade de chaînettes de montres et de boutons en or,

vient d'être vendu 75,000 fr. L'acheteur est M. Hecht, un ama- I tandis que les pièces qui s'exécutaient anciennement avaient des

teur bien connu du monde des arts.

— M. Paul Baudry travaille à des sujets de chasse destinés
à la décoration des nouvelles salles du château du duc
d'Aumale, à Chantilly.

Le premier tableau, d'assez grande dimension, est terminé;
il représente une chasse de saint Hubert.

— Le Répertoire universel des œuvres d'art, officiellement
annoncé par M. le sous-secrétaire d'État des beaux-arts à l'inau-
guration du musée de céramique de Limoges, sera sous peu de
jours mis à la disposition du public dans les bureaux ministé-
riels de la rue de Valois (Palais-Royal).

Établi au moyen des inventaires officiels, du dépouillement

proportions et des poids énormes. L'orfèvrerie avait son centre
de fabrication à Limoges. Ses produits étaient recherchés, même
à l'étranger. L'orfèvrerie religieuse artistique était celle dont
s'enorgueillissait le plus notre pays.

Sous saint Éloi, on travailla les métaux précieux et on tailla
les pierres d'une façon remarquable. L'emploi des émaux devin
général.

Veut-on avoir une idée de l'emploi colossal de l'or? On le
croira difficilement, les tombeaux de saint Martin et de saint
Denis étaient couverts d'or; l'autel et les balustrades, dans cette
basilique, étaient en or ; la grande croix derrière l'autel était
en or pur et ornée de pierres précieuses.
 
Annotationen