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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 3)

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Chronique étrangère
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Union centrale des Beaux-Arts
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https://doi.org/10.11588/diglit.16676#0082

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UNION CENTRALE

DES BEAUX-ARTS.

Warwick, a été offerte le t«* septembre à la ville de Bir-
mingham, de la part d'un certain nombre de personnes qui
s'étaient cotisées pour faire les frais de cette acquisition.
Cette collection, réunie au commencement de ce siècle par le
défunt William Staunton, comprend en réalité les résultats
d'un travail patient de deux siècles. Les volumes seuls sont au
nombre de 2,000, dont beaucoup d'exemplaires uniques. Il y a
plus de 1,500 gravures intéressantes pour le comté. Les portraits
d'illustrations du Warwickshire sont au nombre de 800, dont
267 portraits de Shakespeare, tous d'après des planches diffé-
rentes.

— La première pierre des fondations du nouvel Opéra natio-
nal sur le quai de la Tamise, à Londres, a été posée le 7 sep-
tembre, par M11" Titiens, la célèbre cantatrice. M. Mapleson, le
propriétaire, M. Fovler, l'architecte, et M. Webster, l'entre-
preneur.du nouvel édifice, assistaient à la cérémonie. On espère
que l'Opéra sera terminé pour la saison prochaine. Les plans
cependant n'en seront définitivement arrêtés que lorsque l'archi-
tecte aura étudié l'Opéra de Vienne, au point de vue de l'amé-
nagement intérieur de la salle et surtout de la scène.

Autriche. — Les peintres autrichiens MM. Pecht et
Scrrwoerer viennent d'être chargés par l'empereur de l'exécution
de deux fresques pour l'ancienne salle du concile de Constance.
Belgique. — Nous lisons dans l'Indépendance belge:
« La collection particulière de S. M. le Roi des Belges vient
de s'enrichir d'une esquisse de Rubens. Déjà le cabinet de
tableaux du Roi possédait une esquisse célèbre de Rubens, pro-
venant de la collection Patureau, première pensée du magnifique
tableau du musée d'Anvers : « Sainte Thérèse implorant le Christ
« pour les âmes du purgatoire. » L'esquisse dont le Roi vient de
faire l'acquisition représente « le Christ triomphant de la Mort
« et du Péché ». Elle est la dernière de la fameuse suite exécutée
par Rubens pour servir de modèles aux tapisseries du comte
d'Olivarès. Le musée de Madrid possède toute la suite, sauf
cette dernière esquisse, enlevée sous le premier Empire à la fin de
la guerre d'Espagne, et vendue au marchand anglais Emerson.
L'esquisse est devenue ensuite la propriété du marquis de Cam-
den ; puis elle a fait partie de la célèbre collection Bredel, dont
la vente a eu lieu à Londres il n'y a pas longtemps. Le dimanche
29 août, le Roi ayant réuni à sa table, au palais de Bruxelles,
les membres de la commission de l'exposition des beaux-arts,
leur a fait les honneurs de sa nouvelle acquisition, qui a été
admirée de tous les convives. »

— En compulsant de vieux titres de propriété, on a trouvé
des preuves certaines que la maison n° 54 de la place de Meir,
naguère occupée par le Comptoir général d'assurances maritimes,
était celle où est venue au monde Marie Pypelincx, la mère de
Pierre-Paul Rubens. Cette dame, devenue veuve, vers 1587, de
Jean Rubens, ancien échevin d'Anvers, aurait, à son retour de
Cologne dans sa ville natale, habité la maison dont nous parlons
et qu'elle tenait de ses parents, Henri Pypelincx et Clara Colyns,
qui en avaient fait l'acquisition le 24 novembre 1545■

Le 31 octobre 1601, un an après le départ de son illustre fils
pour l'Italie, Marie Pypelincx aliéna cette propriété en faveur
d'Henri Hoons ou de Hoens, dont les descendants formèrent plus

tard la lignée des barons de Hoens de Bustanzy, réputés au
siècle dernier à Anvers pour leur fortune et leur opulence.

De la comparaison des dates, on est fondé à conclure que
cette maison est bien celle où le grand peintre a résidé de 1588
à 1600, c'est-à-dire la demeure où il a passé la majeure partie
de son adolescence.

— Fixée d'abord au 15 septembre, l'ouverture de l'exposi-
tion-tombola, organisée à Anvers au profit des inondés du midi
de la France, est ajournée au ier octobre.

Espagne. — On écrit de Séville que le tableau célèbre de
Murillo, le Saint Antoine, qui avait été détourné et envoyé en
Amérique, sera prochainement restitué à l'église à laquelle il
appartenait et réintégré à son ancienne place.

Grèce. — Le Times annonce que le gouvernement hellé-
nique, en reconnaissance des services rendus à la Grèce par lord
Byron, lors de la guerre de l'indépendance, a offert au comité
qui s'est constitué à Londres pour l'érection d'un monument au
grand poète (probablement sur le quai de la Tamise) le marbre
pentélique nécessaire à la statue. Le marbre serait expédié à des-
tination, le gouvernement hellénique supportant tous les frais.

Italie. — Les reproductions en plâtre des frises du Parthé-
non achetées à Athènes par M. Brizio au nom du ministre de
l'Instruction publique sont arrivées à Rome en trente caisses;
elles ont été placées dans les salles au rez-de-chaussée du Collegio
romano. Elles sont destinées à former le commencement de la
collection de la reproduction en plâtre des œuvres principales de
la sculpture classique. Déjà l'on possède à Rome les moulages
des originaux emportés par Lord Elgin en Angleterre, de sorte
que la reproduction de la frise est complète.

— Une exposition des arts industriels et d'agriculture a été
ouverte à Faenza le 15 août dernier : Faenza, la ville des majo-
liques, l'ancienne métropole de la céramique, a rouvert ses fabri-
ques et retrouvé ses anciennes teintes métalliques, ses vieux
vernis et ses émaux.

Une salle entière de l'exposition contient une collection de
majoliques anciennes à côté de produits des fabriques modernes
parmi lesquelles se distinguent celle de M. Farina et celle du
comte Ferniani. Il faut être artiste très-fin connaisseur, pour ne
pas confondre avec les travaux antiques une quantité d'œuvres
récentes. D'après Ylllustratione universelle de Alilan. la vivacité
des teintes et la parfaite transparence du vernis, le dessin, le
traitement, le style, la composition, la désinvolture des contours,
ne diffèrent en rien des œuvres anciennes. Une différence notable
existe cependant, et le profane la reconnaît aisément, c'est le bas
prix des majoliques modernes et le prix élevé des antiques. La
variété des genres de majoliques exposées par les deux fabriques
est vraiment merveilleux et prouve la fécondité des dessinateurs.
Les difficultés techniques surmontées sont considérables et la
reproduction des tableaux de Raphaël, en général digne des plus
grands éloges. Parmi ces derniers le journal milanais cite spécia-
lement Danse des Muses.

Pays-Bas. — La société Arti et Amicitoe a envoyé . une
adresse de remercîments au ministre de l'Intérieur pour avoir
formé la résolution de fonder une division spéciale des arts et
des sciences à son département.

UNION CENTRALE

APPLIQUÉS A

VUnion centrale des beaux-arts appliqués à l'industrie vient
d'ouvrir, dans une de ses galeries, place des Vosges, 3, une
exposition qui ne peut manquer d'exciter un vif intérêt parmi
les nombreux dessinateurs de nos industries d'art.

Cette exposition se compose : 1° de 160 dessins originaux des
maîtres lyonnais du siècle dernier, ayant Bony à leur tête ; ces

DES BEAUX*-ARTS

L'INDUSTRIE

dessins représentent des habits et gilets de cour et de ville, des
robes époque Louis XVI ; 2° de 26 dessins originaux, exécutés
à la plume par Adam (oiseaux), xviiie siècle ; 30 de 18 des-
sins de Delafossc, Delalonde, Ranson, J. J. Lequien, Nollet;
4" de 447 compositions originales exécutées depuis nombre
d'années dans l'atelier deM. Guichard par lui et par des artiste

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