DOI Artikel:
Union centrale des Beaux-Arts
DOI Artikel:Faits divers
DOI Artikel:Aux abonnés de l'Art
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16676#0083
bien connus dans l'industrie du tapis et des tentures, des soie-
ries et des mousselines, des papiers peints, de l'éb'énisterie, des
bronzes, etc.; ces compositions sont l'œuvre de MM. Landwer-
lin, Eugène Petit, Lefébure, Lenfant de Metz, Choriez, Gue-
ritee, Ulysse Souplet, Caussidière, etc.; citer ces noms, c'est
dire le mérite des dessins; 50 de 5,859 échantillons de rubans
de soie de Saint-Etienne, de robes et gilets de soie et velours,
de passementeries en soie, paille, crin et laine, et enfin 6° de 80
échantillons de soieries anciennes d'une remarquable beauté.
RT.
Cette exposition est ouverte tous les jours, de dix à cinq
heures. L'entrée est gratuite.
— VUnion centrale s'est fait représenter par une délégation à
la distribution des récompenses décernées à l'occasion du Con-
grès et de l'Exposition de géographie. Plusieurs de ses mem-
bres ont remporté sur ce champ de glorieuses victoires.
M. Ch. Delagrave a obtenu une des médailles d'or du
sixième groupe, MM. Hachette une lettre de distinction.
FAITS DIVERS
— L'inauguration du monument de Henri Rc-gnault aura lieu
le lundi 4 octobre, au palais des Beaux-Arts.
— La maison portant le n" 47 de la rue de la Fontenelle,
à Montmartre, est comprise parmi celles dont on vient d'entre-
prendre la démolition. Cette maison, d'assez piteuse apparence,
et dont la construction remonte à une époque fort éloignée ,
était occupée depuis fort longtemps par une famille de chif-
fonniers.
Les ouvriers démolisseurs venaient d'attaquer cette maison,
lorsque l'un d'eux mit à découvert dans un plafond une pièce
de bois doré merveilleusement sculptée.
En présence de cette découverte inattendue, M. Kasel,
entrepreneur des démolitions, a fait enlever avec le plus grand
soin ce plafond et le plancher placé au-dessus, et l'on a alors
reconnu que l'entre-trave tout entière, c'est-à-dire les poutrelles
qui s'appuient sur les poutres maîtresses , était formée d'autant
de morceaux de bois pareils au premier, et paraissant provenir,
à première vue, de quelque ancienne galerie.
Toutes les pièces de ce véritable trésor de sculpture une fois
réunies, un examen minutieux fait par M. de La Roque, archi-
tecte, adjoint à M. Abadie, n'a laissé aucun doute sur la pro-
venance de ces boiseries : on venait de retrouver les restes d'un
de ces énormes et riches carrosses du siècle du grand roi et peut-
être même d'une époque antérieure.
La plupart de ces boiseries, quoique vermoulues, sont
encore, grâce à la dorure, dans un état de conservation qui a
permis de reconstituer à peu près entièrement la carcasse
d'un carrosse ayant la forme de ceux que l'on voit au musée de
Cluny.
Du reste, ce n'est là que le commencement des découvertes,
car, en grattant les murs, notamment ceux des embrasures des
fenêtres, on a remarqué qu'il y avait, en quelque sorte enchâs-
sées dans la maçonnerie, d'autres boiseries que l'on croit être
les panneaux de la caisse du carrosse.
— Chaque année, un crédit est mis à la disposition du
ministre des beaux-arts pour la restauration des monuments his-
toriques de France.
La Chambre a voté, au budget de 1876, pour ce chapitre,
une somme de 1,100,000 francs.
Les travaux auxquels est affecté ce crédit sont de deux caté-
gories : la première comprend tous ceux en cours d'exécution
depuis plusieurs années et qu'on n'effectue que progressivement,
en raison de l'étendue de la dépense totale.
Voici les monuments compris dans cette catégorie :
Cité de Carcassonne, châteaux de Falaise, de Vitré, de Blois
et de Pierrefonds, hôtel de ville de Compiègne et musée de
Cluny; églises de Notre-Dame de Laon, de Lisieux , Saint-
Pierre et Saint-Etienne de Caen, de Thil-Châtel (Côte-d'Or), de
Saint-Sernin (Toulouse), de Saint-Gaudens, de Châtillon (Indre),
d'Avioth (Meurthe), de Noyon et de Saint-Germer (Oise), de
Saint-Omer, de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), de Gonesse
(Seine-et-Oise), d'Eu (Seine-Inférieure), de Saint-Meixent
(Deux-Sèvres) et de Saint-Yrieix (Haute-Vienne); l'ancienne
cathédrale de Toul, l'église abbatiale de Saint-Denis, la Sainte-
Chapelle de Paris, les chapelles des châteaux de Vincennes et de
Saint-Germain, et le minaret de Mansourah, à Tlemcen (Algérie).
La seconde catégorie comprend les travaux à commencer
en 1876. Les monuments à restaurer sont les églises de Saint-
Urbain, à Troyes; Saint-Maurice, à Vienne (Isère); de la
Ferté-Bernard (Sarthe) ; Notre-Dame-du-Pré, au Mans; Saint-
Maximin (Var) et les vitraux du Conciles (Eure».
AUX ABONNÉS DE L'ART
L'Art était représenté aux fêtes de Florence par trois de ses collaborateurs, MM. Roger
Ballu, Paul Leroi et Raymond Reynders. 11 publiera très-prochainement un numéro extraordinaire,
en dehors des livraisons hebdomadaires et des conditions de l'abonnement.
Ce numéro, qui comprendra quatre eaux-fortes, une grande quantité de gravures sur bois et de fac-
similé d'œuvres de Michel-Ange, sera entièrement consacré à la splendide manifestation florentine.
Il sera mis en vente au prix de vingt francs.
Les abonnés de l'Art le recevront gratuitement.
Le Gérant, HIPPOLYTE HEYMANN.
ries et des mousselines, des papiers peints, de l'éb'énisterie, des
bronzes, etc.; ces compositions sont l'œuvre de MM. Landwer-
lin, Eugène Petit, Lefébure, Lenfant de Metz, Choriez, Gue-
ritee, Ulysse Souplet, Caussidière, etc.; citer ces noms, c'est
dire le mérite des dessins; 50 de 5,859 échantillons de rubans
de soie de Saint-Etienne, de robes et gilets de soie et velours,
de passementeries en soie, paille, crin et laine, et enfin 6° de 80
échantillons de soieries anciennes d'une remarquable beauté.
RT.
Cette exposition est ouverte tous les jours, de dix à cinq
heures. L'entrée est gratuite.
— VUnion centrale s'est fait représenter par une délégation à
la distribution des récompenses décernées à l'occasion du Con-
grès et de l'Exposition de géographie. Plusieurs de ses mem-
bres ont remporté sur ce champ de glorieuses victoires.
M. Ch. Delagrave a obtenu une des médailles d'or du
sixième groupe, MM. Hachette une lettre de distinction.
FAITS DIVERS
— L'inauguration du monument de Henri Rc-gnault aura lieu
le lundi 4 octobre, au palais des Beaux-Arts.
— La maison portant le n" 47 de la rue de la Fontenelle,
à Montmartre, est comprise parmi celles dont on vient d'entre-
prendre la démolition. Cette maison, d'assez piteuse apparence,
et dont la construction remonte à une époque fort éloignée ,
était occupée depuis fort longtemps par une famille de chif-
fonniers.
Les ouvriers démolisseurs venaient d'attaquer cette maison,
lorsque l'un d'eux mit à découvert dans un plafond une pièce
de bois doré merveilleusement sculptée.
En présence de cette découverte inattendue, M. Kasel,
entrepreneur des démolitions, a fait enlever avec le plus grand
soin ce plafond et le plancher placé au-dessus, et l'on a alors
reconnu que l'entre-trave tout entière, c'est-à-dire les poutrelles
qui s'appuient sur les poutres maîtresses , était formée d'autant
de morceaux de bois pareils au premier, et paraissant provenir,
à première vue, de quelque ancienne galerie.
Toutes les pièces de ce véritable trésor de sculpture une fois
réunies, un examen minutieux fait par M. de La Roque, archi-
tecte, adjoint à M. Abadie, n'a laissé aucun doute sur la pro-
venance de ces boiseries : on venait de retrouver les restes d'un
de ces énormes et riches carrosses du siècle du grand roi et peut-
être même d'une époque antérieure.
La plupart de ces boiseries, quoique vermoulues, sont
encore, grâce à la dorure, dans un état de conservation qui a
permis de reconstituer à peu près entièrement la carcasse
d'un carrosse ayant la forme de ceux que l'on voit au musée de
Cluny.
Du reste, ce n'est là que le commencement des découvertes,
car, en grattant les murs, notamment ceux des embrasures des
fenêtres, on a remarqué qu'il y avait, en quelque sorte enchâs-
sées dans la maçonnerie, d'autres boiseries que l'on croit être
les panneaux de la caisse du carrosse.
— Chaque année, un crédit est mis à la disposition du
ministre des beaux-arts pour la restauration des monuments his-
toriques de France.
La Chambre a voté, au budget de 1876, pour ce chapitre,
une somme de 1,100,000 francs.
Les travaux auxquels est affecté ce crédit sont de deux caté-
gories : la première comprend tous ceux en cours d'exécution
depuis plusieurs années et qu'on n'effectue que progressivement,
en raison de l'étendue de la dépense totale.
Voici les monuments compris dans cette catégorie :
Cité de Carcassonne, châteaux de Falaise, de Vitré, de Blois
et de Pierrefonds, hôtel de ville de Compiègne et musée de
Cluny; églises de Notre-Dame de Laon, de Lisieux , Saint-
Pierre et Saint-Etienne de Caen, de Thil-Châtel (Côte-d'Or), de
Saint-Sernin (Toulouse), de Saint-Gaudens, de Châtillon (Indre),
d'Avioth (Meurthe), de Noyon et de Saint-Germer (Oise), de
Saint-Omer, de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme), de Gonesse
(Seine-et-Oise), d'Eu (Seine-Inférieure), de Saint-Meixent
(Deux-Sèvres) et de Saint-Yrieix (Haute-Vienne); l'ancienne
cathédrale de Toul, l'église abbatiale de Saint-Denis, la Sainte-
Chapelle de Paris, les chapelles des châteaux de Vincennes et de
Saint-Germain, et le minaret de Mansourah, à Tlemcen (Algérie).
La seconde catégorie comprend les travaux à commencer
en 1876. Les monuments à restaurer sont les églises de Saint-
Urbain, à Troyes; Saint-Maurice, à Vienne (Isère); de la
Ferté-Bernard (Sarthe) ; Notre-Dame-du-Pré, au Mans; Saint-
Maximin (Var) et les vitraux du Conciles (Eure».
AUX ABONNÉS DE L'ART
L'Art était représenté aux fêtes de Florence par trois de ses collaborateurs, MM. Roger
Ballu, Paul Leroi et Raymond Reynders. 11 publiera très-prochainement un numéro extraordinaire,
en dehors des livraisons hebdomadaires et des conditions de l'abonnement.
Ce numéro, qui comprendra quatre eaux-fortes, une grande quantité de gravures sur bois et de fac-
similé d'œuvres de Michel-Ange, sera entièrement consacré à la splendide manifestation florentine.
Il sera mis en vente au prix de vingt francs.
Les abonnés de l'Art le recevront gratuitement.
Le Gérant, HIPPOLYTE HEYMANN.