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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 1.1875 (Teil 3)

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Tardieu, Charles: Exposition générale des Beaux-Arts à Bruxelles, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16676#0183

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164 L'ART.

passé inaperçus au Salon de Paris. A côté de la triomphatrice, on peut nommer sans excès de galan-
terie M"'s Louise Héger, Anna Boch, et M"e Berthe Becker dont les Premières feuilles, affreusement
sacrifiées, n'en sont pas moins charmantes de fraîcheur printanière et d'audace juvénile.

M'"e Marie Collart est un maître, un talent presque viril, d'une volonté et d'une ténacité impertur-
bables. Voilà six ans qu'elle cherche et qu'elle ne trouve qu'à demi le tableau qu'elle expose cette
année, mais cette fois réussi au delà de toute expression, l'Ancien chemin de Beersel, un soir d'hiver.
Imitation ou rencontre, il y a du vieux Breughel dans ce paysage dont le ciel est particulièrement
remarquable et qui révèle une habileté peu commune dans l'art de faire fuir et d'accidenter les terrains
presque sans modification de ton, par la justesse de la perspective et du ton lui-même.

Les Moulins du Kalkhaven, a Dordrecht.
Fac-similé d'un dessin de François Stroobant, d'après son tableau.

Les marinistes, malgré l'absence de M. Clays, ont trouvé moyen d'avoir une très-intéressante
exposition. On remarque surtout les marines nocturnes de M. Leemans d'Anvers, les plages de
M. Th. Weber, dont l'une, celle que nous reproduisons, a été acquise par le Roi; les marines inté-
rieures, compliquées de vues de villes de M. Papeleu et surtout celles de M. Robert Mois, qui a fait
des progrès étonnants depuis le Salon de 1872, et dont les envois très-variés et d'une facture très-
originale comptent parmi les joyaux de l'Exposition.

Les Moulins du Kalkhaven, à Dordrecht et la Maison des Archers, à Bruges, maintiennent la répu-
tation de M. Stroobant comme peintre de vues de villes.

Le vétéran des animaliers, M. Eugène Verboeckhoven, brille par son absence au Salon de Bruxelles,
mais il est représenté par un jeune artiste d'Anvers, M. Plumot, dont le pinceau est aussi caressant
que celui du maître ; MM. Robbe et Tschaggeny père ne faiblissent pas.

M. Alfred Verwée n'a jamais trouvé de tons plus puissants que dans ses Bords de l'Escaut, déjà
 
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