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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 1)

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Expositions: place Vendome- Rue Volney- Rue Laffitte
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EXPOSITIONS.

265

M. Emmanuel-Charles Jadin a profité de l'occasion pour
nous apprendre qu'il est de taille h continuer la renommée
paternelle. Son Dick est un argument sans réplique.

Le Portrait de M. Barbey d'Aurevilly place très haut le
nom de M. Emile Lévy. La tête est supérieurement construite;
la main gauche posée sur la hanche ne saurait trop être louée;
c'est la perfection même, une perfection magistrale. Pour en
dire autant de l'œuvre entière, il ne faudrait que modifier un
très fâcheux fond violacé qui enlève de la valeur à la tête en
nuisant au ton de la chair.

Ajoutons, pour bien mettre en lumière tous les mérites de
M. Emile Lévy, que chez lui l'outil est merveilleusement servi
par l'observation morale; on ne pénètre pas tri^ux dans le for
intérieur de son modèle pour fixer l'homme tout entier sur la

galerie de la rue LafFitte avait accueilli la Presse de huit
heures à minuit.

La Société est prospère, ce qui nous enchante, — nous ne
pouvons désirer meilleur témoignage en faveur de nos prédi-
lections pour le Self-Government des artistes. C'est la réalisa-
tion du programme d'indépendance que nous n'avons jamais
cessé de préconiser dès la fondation de cette Revue; ce que
l'initiative privée a si bien commencé par la fondation de la
Société d'Aquarellistes français, le Salon libre de 1SS1 va le
continuer. L'art et les artistes ne s'en porteront que mieux.
Nous avons à cet égard une confiance absolue, que justifie
sans réserves le succès toujours croissant des expositions de
la rue Laffitte.

L'institution nouvelle a fait une perte terrible dont il

toile, corps et âme. C'est un serait puéril de chercher à

portrait d'histoire littéraire ....... _ dissimuler la cruelle étendue.

que vient de nous peindre ^^^^^^^^^^^^^^^^^U ^ ^^^^^^^^^ Jules Jacquemart était un de

Machard son Portrait de ^ '^^^^^^^^J^^^^^^^^^O^'^^^^r ! A l'exception de ce mort

M. Alphonse Lavallée ou "nsI. 1 l^/i/^ \£^^ ^ 'ama's regretté, nous re-

plutôt on consent à oublier x _ ' '^^Ss^lf^^ trouvons tous les exposants

ce péché peu véniel en faveur " "^fs«,.^wvi V k^\\mir^M^-'U^'"lM^^^>^^^^^' ■■ ue ';m dernier, qui ont ou-

du remarquable Portrait de "f* ^j^\/f^pjfy ' vert leurs rangs à deux nou-

Mme K. B. de M., morceau de ^^^jJ^^^j^^^^^/^ ^ ^c"cs et fort bonnes recrues :

ses glacis olivâtres, ses dessous j ^Js" ■jy'-^ll I^BÊt^'//^/^/ jr ~ i un débutant dans cet art qui

mordorés, cette sorte de par- / ^\j^w^ifB^^^^^^^^" j comP_te depuis ^longtemps le

dégage de toute cette sédui- /^ÊÊÊjÊêÊêE J1jS?^ ] ' ■--/ l adeptes. En souvenir peut-

sante personne et vous rap- I nHHHp&^^p^Bk''' <*p* être de sa patrie d'origine,

pelleàelleaudétrimentmème J jjwwlaaf ^Ss.Hr *^Paf#s / M. Brown encadre ses aqua-

du Portrait de M. le baron •. « / /VHjkr » r. -'^gfv . f relies en contact immédiat

i'Jlric de Gun^bourg, une if .HB ,. •• v . Jff f '"'g ''|' avec la bordure, comme le

page curieuse de l'œuvre de ViW,- .'«SB i '^JË Vj[ ' '" '"*''"'"' ' | font Outre-Manche nombre

certes pas à dédaigner, mais .8 M ' Ê M WÊÊ ^ ^T'^toIIi ftg. raliser, croyons-nous. La

si bien que cela soit exécuté, J£ È *\ ■BB^tji.' JF'^'î^Ë1 peinture de M. John-Lewis

cela sent par trop la poursuite #\ - ■•• "w^^JfSSSB^^- j»yM^ 1jf 'é . ,-r. S\ Brown. avec ses allures de

de M. Bastien-Lepage, tout I^^MMÉb^^^^^.^» « '»^^ÊS^^^^^am^ Sportman et de High-life.

comme M. IVincetci., a. '■, ■, ;jp|g|| n'en est pas moins très artiste ;

même, s'avise de ressusciter *• <-^|^J^Ly y , J^^^^^^^V \ rai à< miaine. maigre ses em-

Alfred de Dreux dans le lia!- * ' -* "Zr- l^s^ '. ^^T^"''- W\ prunts peu louables à la

à-l'Eau. gouache; sur ce terrain, il

M. Edmond Yon coati- li0l",s DE LA CuRE (YcXNE) est tout à fait maître de son

nue sa marche ascendante. Ucssi" Adolphe Grillon, d'après Bon tableau. et se distingue par

£- t r,, . . r-» (Exposition du Cercle artistique et littéraire.) , .

Sur le Plateau de Beaumont- une sûreté, une largeur, une

le-Roger et la Pointe du crâneric de faire très libr;
Heurt, se recommandent par de sérieuses qualités, un senti- et justes, réellement exceptionnelles. L'air circule abondam-
ment très vif de la nature, une facture large, parfois même un ment dans ses moindres compositions que sauve toujours le
peu sommaire, une note personnelle, ce qui est beaucoup, et ( charme de l'envelopp

une recherche qui sent son homme de goût. M. Yon doit arriver
à varier ses verts.

En fait de dessins, il n'y a guère à signaler que la Nuit et
le Chemin de M. Cazin, de qui l'on avait le droit d'attendre
mieux. Le Chemin est sans aucun intérêt; il serait injuste d'en
dire précisément autant de la Nuit qui est moins insignifiante,
mais tout cela est loin de ce que peut M. Cazin.

II

La troisième exposition annuelle de la Société d'Aqua-
rellistes français est ouverte depuis le iCr mars. La veille, la

e.

M. Duez est un coloriste délicat à la poursuite de la force.
Le Soir est une impression très vraie, Marée basse un aimable
souvenir de villégiature parisienne et Saint Culhbert une belle
étude — malgré l'étrangeté du regard — pour ou plutôt d'après
la toile qui a mis l'artiste hors de pair. Les Mousses nous vont
beaucoup moins, — bien que supérieurs au tableau exposé aux
Mirlitons et dont cette aquarelle est une seconde édition.

Un Caprice de Marianne de M. Edouard de Beaumont, qui
n'a rien de commun avec Alfred de Musset, est un amusant
caprice. Le Retour, morceau capital, frise terriblement la
charge, si elle n'y verse pas complètement, et la Première
Traîne est pure quintessence de préciosité.

M. Édouard Détaille a un excellent Étendard des Horse-

Tome XXIV. 3 ).
 
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