DOI Artikel:
Yriarte, Charles: La Villa Barbaro, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.16689#0011
Fontaine en stuc, par Alessandro Vittoria.
Dessin de H. Clerget, gravure de Moller.
(Jardin de la villa Barbaro.)
LA VILLA BARBARO
(suite1.
111.
Nous allons essayer de donner, dans ce deuxième article, une
idée des peintures à fresque dont le Véronèse a orné la Villa des
Patriciens. Quoique le Paolo avec sa grande imagination et sa main
vaillante ne redoutât certes point les grands espaces, nous avons
dit qu'il avait réservé ses décorations pour les petites chambres,
se bornant, pour la vaste galerie, à placer dans les huit niches dis-
posées aux bras de la croix les allégories de la Musique dont nous
avons reproduit deux figures dans notre premier article.
Deux de ces stan^c peintes sont situées aux deux angles de
la façade principale, à droite et à gauche de la grande galerie. C'est
en vain que le voyageur qui entre dans ces chambres d'une habi-
tation patricienne cherche à se représenter la vie de ceux qui l'habi-
taient autrefois; il ne reste plus trace du meuble du temps et des
accessoires qui pourraient donner de précieuses indications sur les
coutumes et les usages de la vie intime. Quoi qu'on sache par les
tableaux, les gravures, les récits et les mémoires de l'époque, il est
Cari.etto Cai.iari. impossible de suppléer là au manque de documents certains; et
Dessin de Bocourt, gravure de Tourtaut. nous sommes réduits à des conjectures. 11 nous semble que la vie
pratique devait se passer dans quelque appartement du bas, et que
ces petites salles où nous pénétrons, comme la grande galerie qui dessert tout le premier étage de
l'habitation, devaient, malgré leur très-petite dimension, représenter les appartements de réception où
t. Voir tome III, page 409.
Dessin de H. Clerget, gravure de Moller.
(Jardin de la villa Barbaro.)
LA VILLA BARBARO
(suite1.
111.
Nous allons essayer de donner, dans ce deuxième article, une
idée des peintures à fresque dont le Véronèse a orné la Villa des
Patriciens. Quoique le Paolo avec sa grande imagination et sa main
vaillante ne redoutât certes point les grands espaces, nous avons
dit qu'il avait réservé ses décorations pour les petites chambres,
se bornant, pour la vaste galerie, à placer dans les huit niches dis-
posées aux bras de la croix les allégories de la Musique dont nous
avons reproduit deux figures dans notre premier article.
Deux de ces stan^c peintes sont situées aux deux angles de
la façade principale, à droite et à gauche de la grande galerie. C'est
en vain que le voyageur qui entre dans ces chambres d'une habi-
tation patricienne cherche à se représenter la vie de ceux qui l'habi-
taient autrefois; il ne reste plus trace du meuble du temps et des
accessoires qui pourraient donner de précieuses indications sur les
coutumes et les usages de la vie intime. Quoi qu'on sache par les
tableaux, les gravures, les récits et les mémoires de l'époque, il est
Cari.etto Cai.iari. impossible de suppléer là au manque de documents certains; et
Dessin de Bocourt, gravure de Tourtaut. nous sommes réduits à des conjectures. 11 nous semble que la vie
pratique devait se passer dans quelque appartement du bas, et que
ces petites salles où nous pénétrons, comme la grande galerie qui dessert tout le premier étage de
l'habitation, devaient, malgré leur très-petite dimension, représenter les appartements de réception où
t. Voir tome III, page 409.