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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 2)

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Bulletin bibliographique: livres nouveaux et éditions nouvelles
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Chronique française et étrangère
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https://doi.org/10.11588/diglit.18878#0035

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BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE

LIVRES NOUVEAUX ET EDITIONS NOUVELLES

XXV

163. — Les Artistes modernes, publication artistique hebdo-
madaire, par Eugène Montrosier.
iro Partie : les Peintres de genre ;

2e Partie : les Peintres militaires et les Peintres de nu ;
3° Partie : les Peintres d'histoire, les Paysagistes, les Ani-
maliers, les Peintres de portraits et la Sculpture.
Chaque livraison, grand in-8° jésus, comprend : huit pages

de texte, — deux biographies d'artistes , — avec des entêtes
spécialement dessinés pour chaque artiste par G. Fraipont, des
lettres ornées, des dessins, croquis et culs-de-lampe, et la signa-
ture de l'artiste ; déplus deux photogravures hors texte tirées
sur chine par Goupil. — Prix de chaque livraison : 2 fr. 50.
Paris, Librairie artistique, H. Launette, éditeur, 22, ruedeVau-
girard.

CHRONIQ.UE FRANÇAISE ET ETRANGERE

France. — La librairie Quantin annonce la publication
prochaine d'un nouvel ouvrage de M. Champfleury, la Biblio-
graphie céramique, un fort volume in-8", contenant la nomen-
clature analytique de toutes les publications faites en Europe
et en Orient sur les ans céramiques depuis le xvi° siècle jusqu'à
nos jours.

Le poste de conservateur du musée de Sèvres conduisait
naturellement M. Champfleury à entreprendre un de ces impor-
tants et utiles travaux semblables à ceux que répand l'administra-
tion du South-Kensington. Enregistrement analytique de tous les
ouvrages publiés par les divers peuples, manuscrits et ouvrages
rares sur la céramique signalés dans les bibliothèques nationales
ou privées, indication d'ouvrages contenant des renseignements
sur l'art céramique et sa fabrication, mémoires archéologiques
non mis dans le commerce, tout a été enregistré et étudié
pendant neuf ans par M. Champfleury, avec l'attention, le soin,
la patience, qui sont le caractère de ses ouvrages d'érudition.

— Peu de jours après la mort de Georges Bizet, quelques
amis du regretté compositeur prenaient l'initiative d'une sous-
cription d'un caractère absolument intime, pour lui élever un
tombeau au Père-Lachaise.

Les frais de l'érection de ce monument furent couverts et
au delà. Il est vrai que MM. Paul Dubois et Charles Garnier,
les auteurs du buste et du tombeau, avaient offert en cette cir-
constance leur concours tout affectueux et désintéressé.

L'excédent des sommes reçues vient d'être versé à la caisse
de secours de la Société des auteurs et compositeurs drama-
tiques.

Une brochure contenant les deux discours de MM. Emile
Perrin et Jules Barbier, lors de l'inauguration du monument,
avec un frontispice reproduisant le tombeau de Bizet, a été
adressée à chaque souscripteur.

— La veuve d'un riche entrepreneur, M"'c Berrier, vient de
faire à l'Ecole des beaux-arts un legs important.

Privée de famille directe, Mme Berrier s'attristait à la pen-
sée de ne laisser après sa mort aucun souvenir parmi les vivants.
Redoutant l'oubli pour son nom, l'abandon pour sa tombe, elle
fit part de ses inquiétudes à une vieille amie, en qui elle trouva
une inspiratrice dévouée.

Cette amie, Mm0 Glaize, lemme et mère d'artistes, conseilla
à Mmo Berrier de perpétuer sa mémoire par une fondation artis-
tique.

Il fut convenu que, sous le nom de prix Berrier, serait
instituée à l'Ecole des beaux-arts une pension destinée à récom-
penser, à tour de rôle, une œuvre d'architecture, de peinture,
de sculpture ou de gravure, et qu'une clause formelle imposerait

aux lauréats le soin de veiller chacun pendant Tannée de sa
pension à l'entretien du tombeau de la donatrice.

— A Saumur, on vient de démolir, pour l'agrandissement
de la place Saint-Pierre, plusieurs maisons, et, entre autres,
celle où naquit Mmo Dacier.

Le savant Bodin, l'historien de l'Anjou, avait fait placer,
sur la façade de cette maison, de l'agrément du propriétaire, une
plaque de marbre noir avec inscription rappelant la naissance,
en 1 654, de Anne Le Fèvre, devenue Mme Dacier.

— On mande de Grenoble que le décret autorisant l'érection
d'une statue à Hector Berlioz à la Côte-Saint-André, vient
d'arriver à la préfecture de l'Isère.

Cette statue sera élevée par souscription publique sur la
grande place de la ville natale du célèbre compositeur.

— Dans sa dernière réunion, le conseil municipal de
Villefranche a voté l'érection d'une statue à Claude Bernard sur
la place de ce nom, à la porte de Belleville.

Une souscription a été autorisée à cet effet.

— Une effroyable catastrophe a frappé la ville de Nice. Le
théâtre italien de cette ville a été complètement détruit par un
incendie qui a éclaté pendant une représentation de Lucia di
Lammermoor. Le nombre des victimes est considérable.

Italie. — Une découverte archéologique vient d'être faite
à Rome, rue des Fienaroli. En creusant pour les fondations
d'une maison; on a mis au jour un magnifique pavé en mosaïque
fort bien conservé et d'un beau dessin. On croit qu'il remonte à
l'époque de Constantin.

— Le théâtre de Modène vient d'être détruit par un incen-
die. On n'a heureusement que des pertes matérielles à déplorer.

— La commission chargée de la conservation des monu-
ments de Rome s'est rendue ces jours derniers au palais Altoviti.
place du pont Saint-Ange, pour examiner de près le buste en
bronze représentant Bindo Altoviti, patricien de Florence,
modelé par Benvenuto Cellini vers la moitié du xvi" siècle.

Le bruit avait couru que l'heureux propriétaire de ce buste,
un véritable chef-d'œuvre, avait l'intention de le vendre et qu'il
avait trouvé un acquéreur étranger qui lui donnait une somme
considérable.

C'est la crainte de voir ce buste prendre la direction de
l'étranger qui a engagé la commission à aller au palais Altoviti
pour vérifier si c'était bien l'œuvre de Benvenuto Cellini qui s'y
trouve. Il n'y a aujourd'hui aucun doute à cet égard. Il serait à
désirer qu'au palais Altoviti on permît aux artistes et aux ama-
teurs de voir ce buste, qui excita l'admiration de Michel-Ange
lui-même et qui est malheureusement placé dans une salle que
le Tibre a plus d'une fois inondée. Le palais, du reste, n'est plus
 
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