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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 7.1881 (Teil 2)

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Ménard, René: Le salon de 1881, [2]
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https://doi.org/10.11588/diglit.18878#0200

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Vloo! vloo! Rabat de sanglier.
Panneau décoratif pour un vestibule, — Dessin de E. Ch. Jadin, d'après son tableau. (Salon de i.SSi.,,

Appartient à M. le comte de G...

LE SALON DE 1881'

La première toile qui s'offre aux regards du specta-
teur, en entrant dans le salon carré, est une vaste peinture
décorative de M. Baudry, représentant la Glorification de
la Loi. Destiné à prendre place dans la grande salle des
séances de la Cour de cassation, ce tableau frappe tout
d'abord par sa belle ordonnance et son harmonieuse colo-
ration. Le charme du premier coup d'ceil est si irrésistible
que son apparition devant le jury a été, dit-on, saluée
par une triple salve d'applaudissements. Le jour du ver-
nissage, l'impression a été la même parmi les artistes,
dont l'opinion semblait presque unanime pour désigner le
tableau de M. Baudry comme étant l'œuvre capitale du
Salon. Mais depuis que le public a été admis à pénétrer
dans les salles, il s'est produit quelque réticence, portant
non sur la qualité intrinsèque de l'œuvre, mais sur le
fond même de la pensée du peintre. La presse s'est faite
assez promptement l'écho de certaines critiques, dont le
point de départ est l'étonnement où on a été de ne pas
trouver la Loi interprétée suivant certaines formules aux-
quelles on était habitué depuis l'enfance. C'est surtout
parmi les avocats, les professeurs et les gens qui consti-
tuent la classe lettrée, que se sont élevées ces objections
contre l'admiration hautement manifestée par les peintres,
par les amateurs et en général par tous ceux dont l'art est

La Distribution des drapeaux. 1

Croquis de e. Deta nie, d'après m. Hache, la principale occupation,

officier d'ordonnance du ministre de la guerre. centre de la composition, la Loi est assise sur un

(Salon de 1881.) « m , 1 1 j »

trône monumental, eleve sur des marches donnant accès a
un somptueux édifice. Debout sur les degrés du sanctuaire, la Jurisprudence, tenant en mains
ses arrêts et un sceptre, contemple la déesse, au-dessus de laquelle voltigent dans les airs
l'Équité, caractérisée par une règle métrique, et la Justice, ayant pour attributs l'épée et les

1. Voir l'Art, 7e année, tome II, page 156.
 
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