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Dessin de Norbert Goenemte. (Première pensé.; de son tableau exposé à Florence.)
LES
EXPOSITIONS DE LA SOCIÉTÉ DONATELLO
DE FLORENCE1
n L'autocratie bureaucratique a juré à la malheureuse
ville de Florence une véritable haine d'Annibal. »
(H. G. Montferrieh, Journal des Débats
du 15 septembre 1880.)
XV
a partie italienne de l'Exposition d'œuvres d'art modernes n'a pas répondu
à ce que l'on était en droit d'attendre. Il est évident qu'à l'égard de ses com-
patriotes, le Comité exécutif de la Société Donatello n'a pas déployé ce zèle,
cette ardeur que ses membres ont, au contraire, si bien prodigués pour
s'assurer le large et brillant concours des artistes français ; ils ont trop,
beaucoup trop compté sur l'empressement patriotique et ne l'ont en réalité
rencontré que chez M. le chevalier Luigi Pisani et chez l'éminent directeur
général de la Pinacothèque royale de Turin, M. le commandeur baron
Francesco Gamba.
■ Le premier est à la tète du commerce de tableaux modernes en Italie
— tout le monde connaît ses vastes galeries de Florence et de Rome; — il
devait naturellement être soupçonné de voir de mauvais œil les efforts d'une
Société dont le succès lui créerait peut-être une concurrence; — il a
S0 immédiatement prouvé le plus galamment du monde qu'il avait ses
devoirs de bon citoyen plus à cœur que ses intérêts personnels ; —
Leme de g. Miteiu. il a apporté à la réussite de l'Exposition un dévouement de tous les
instants, et lorsqu'il a été démontré que la section italienne ne se
composait que d'un petit nombre d'œuvres pitoyables, il a immédiatement mis le dessus du panier
des nombreux tableaux remarquables qu'il possède, à la disposition du Comité, et les lui a
1. Voir l'Art, 6e année, terne IV, page 265.
Dessin de Norbert Goenemte. (Première pensé.; de son tableau exposé à Florence.)
LES
EXPOSITIONS DE LA SOCIÉTÉ DONATELLO
DE FLORENCE1
n L'autocratie bureaucratique a juré à la malheureuse
ville de Florence une véritable haine d'Annibal. »
(H. G. Montferrieh, Journal des Débats
du 15 septembre 1880.)
XV
a partie italienne de l'Exposition d'œuvres d'art modernes n'a pas répondu
à ce que l'on était en droit d'attendre. Il est évident qu'à l'égard de ses com-
patriotes, le Comité exécutif de la Société Donatello n'a pas déployé ce zèle,
cette ardeur que ses membres ont, au contraire, si bien prodigués pour
s'assurer le large et brillant concours des artistes français ; ils ont trop,
beaucoup trop compté sur l'empressement patriotique et ne l'ont en réalité
rencontré que chez M. le chevalier Luigi Pisani et chez l'éminent directeur
général de la Pinacothèque royale de Turin, M. le commandeur baron
Francesco Gamba.
■ Le premier est à la tète du commerce de tableaux modernes en Italie
— tout le monde connaît ses vastes galeries de Florence et de Rome; — il
devait naturellement être soupçonné de voir de mauvais œil les efforts d'une
Société dont le succès lui créerait peut-être une concurrence; — il a
S0 immédiatement prouvé le plus galamment du monde qu'il avait ses
devoirs de bon citoyen plus à cœur que ses intérêts personnels ; —
Leme de g. Miteiu. il a apporté à la réussite de l'Exposition un dévouement de tous les
instants, et lorsqu'il a été démontré que la section italienne ne se
composait que d'un petit nombre d'œuvres pitoyables, il a immédiatement mis le dessus du panier
des nombreux tableaux remarquables qu'il possède, à la disposition du Comité, et les lui a
1. Voir l'Art, 6e année, terne IV, page 265.