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Guide raisonné de l'amateur et du curieux
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GUIDE RAISONNÉ DE L'AMATEUR ET DU CURIEUX.
93
document à l'appui de son pseudo-Paul Potter, il a de robustes
illusions, lui qui possède un vrai Paul Potter de la plus belle qua-
lité du maître et d'une pureté absolue: les Chevaux du Stadt-
houder, et h qui la comparaison est, par conséquent, si facile.
Nous avons tout récemment entendu raconter à un expert
dont nul ne conteste la droiture et la science, à M. Stephan
Bourgeois, qu'on l'accusait de parti pris, de dénigrement systé-
matique à propos de ce Beeldemaker Lupériné, parce qu'il
n'admet pas plus qu'il ait jamais été de Paul Potter, qu'il n'a
jamais admis, ni n'admettra que la Vue panoramique, également
gravée par Jules Jacquemart, ait été peinte par Rembrandt1.
Il nie avec raison les deux attributions comme audacieusement
fausses, et pour en finir au sujet de la première, il vient de
répondre de façon catégorique à un ami de M. Secretan qui
l'entreprenait à cet égard. Il s'est engagé à déposer 100,000 fr.
si le propriétaire du Paul Potter, qu'il déclare archi-faux, veut
opérer le même dépôt sous la condition que les 100,000 fr.
de ce dernier appartiendront aux pauvres de Paris, au cas où
l'imposture serait reconnue par des juges compétents. Dans la
négative, les 100,000 fr. de M. Bourgeois appartiendraient de
plein droit à M. Secretan. Quant au ridicule reproche de déni-
grement, qui ne saurait l'atteindre, M. Bourgeois s'est contenté
de déclarer qu'un fripon vendît-il un chef-d'œuvre, le chef-
d'œuvre resterait un chef-d'œuvre que tout homme de goût, que
tout honnête homme reconnaîtrait pour tel, ce qui n'empêche-
rait pas le fripon de demeurer un fripon.
N° 4. Campement du train des équipages dans un terrain
de l'Avenue de la Grande-Armée. — 175 fr., à M. Alexandre
Dumas.
N° 6. Montagnes, effet de soleil. — 970 fr.
N° 7. Montagnes, après la pluie. — 550 fr., à M. Cla-
pisson.
Sabot travaillé a jour, époque Henri IV.
Dessin de Jules Jacquemart acquis par l'Art, qui en a fait don au Musée du Luxembi
N" ii. Fillette de Menton, descendant de la vieille ville. —
600 fr. à M. Leroy.
N° 15. Jeune Alsacienne. —410 fr., à M. Queroy.
N° 20. Jeune Fille travaillant dans un magasin de citrons.
— Siofr.,àM. Lehideux.
GOUACHES
N° 22. Roses trémières. — 710 fr., à M. Pinart.
N° 21. Grappes de raisin. — 230 fr., à M. Lehideux.
DESSINS A LA PLUME, AU CRAYON ET AU FUSAIN
N° 30. Vieilles Maisons. — 205 fr.
N° 35. Le Pont de Carei. — 1,000 fr., à M. Lucas.
N° 39. Le Port de Gênes.— 710 fr., à M. Alexandre Dumas.
N° 40. Vue de Paris, prise des fenêtres du Louvre. —
1,3 10 fr., à Mm0 Delacour.
N° 47. Sabots travaillés à jour, époque Henri IV2. —
350 fr.,à l'Art, qui en a fait don au Musée du Luxembourg.
1. Vue panoramique, par J. van Croos, n» io;8 de la vente San Donato. Ce tableau a été adjugé au prix de 2,700 lire.
a Ces sabots, qui ont fait partie de la Collection Révoil, appartiennent aujourd'hui au Musée de Cluny. (Voir l'Art, r année, tome I", page 342.)
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document à l'appui de son pseudo-Paul Potter, il a de robustes
illusions, lui qui possède un vrai Paul Potter de la plus belle qua-
lité du maître et d'une pureté absolue: les Chevaux du Stadt-
houder, et h qui la comparaison est, par conséquent, si facile.
Nous avons tout récemment entendu raconter à un expert
dont nul ne conteste la droiture et la science, à M. Stephan
Bourgeois, qu'on l'accusait de parti pris, de dénigrement systé-
matique à propos de ce Beeldemaker Lupériné, parce qu'il
n'admet pas plus qu'il ait jamais été de Paul Potter, qu'il n'a
jamais admis, ni n'admettra que la Vue panoramique, également
gravée par Jules Jacquemart, ait été peinte par Rembrandt1.
Il nie avec raison les deux attributions comme audacieusement
fausses, et pour en finir au sujet de la première, il vient de
répondre de façon catégorique à un ami de M. Secretan qui
l'entreprenait à cet égard. Il s'est engagé à déposer 100,000 fr.
si le propriétaire du Paul Potter, qu'il déclare archi-faux, veut
opérer le même dépôt sous la condition que les 100,000 fr.
de ce dernier appartiendront aux pauvres de Paris, au cas où
l'imposture serait reconnue par des juges compétents. Dans la
négative, les 100,000 fr. de M. Bourgeois appartiendraient de
plein droit à M. Secretan. Quant au ridicule reproche de déni-
grement, qui ne saurait l'atteindre, M. Bourgeois s'est contenté
de déclarer qu'un fripon vendît-il un chef-d'œuvre, le chef-
d'œuvre resterait un chef-d'œuvre que tout homme de goût, que
tout honnête homme reconnaîtrait pour tel, ce qui n'empêche-
rait pas le fripon de demeurer un fripon.
N° 4. Campement du train des équipages dans un terrain
de l'Avenue de la Grande-Armée. — 175 fr., à M. Alexandre
Dumas.
N° 6. Montagnes, effet de soleil. — 970 fr.
N° 7. Montagnes, après la pluie. — 550 fr., à M. Cla-
pisson.
Sabot travaillé a jour, époque Henri IV.
Dessin de Jules Jacquemart acquis par l'Art, qui en a fait don au Musée du Luxembi
N" ii. Fillette de Menton, descendant de la vieille ville. —
600 fr. à M. Leroy.
N° 15. Jeune Alsacienne. —410 fr., à M. Queroy.
N° 20. Jeune Fille travaillant dans un magasin de citrons.
— Siofr.,àM. Lehideux.
GOUACHES
N° 22. Roses trémières. — 710 fr., à M. Pinart.
N° 21. Grappes de raisin. — 230 fr., à M. Lehideux.
DESSINS A LA PLUME, AU CRAYON ET AU FUSAIN
N° 30. Vieilles Maisons. — 205 fr.
N° 35. Le Pont de Carei. — 1,000 fr., à M. Lucas.
N° 39. Le Port de Gênes.— 710 fr., à M. Alexandre Dumas.
N° 40. Vue de Paris, prise des fenêtres du Louvre. —
1,3 10 fr., à Mm0 Delacour.
N° 47. Sabots travaillés à jour, époque Henri IV2. —
350 fr.,à l'Art, qui en a fait don au Musée du Luxembourg.
1. Vue panoramique, par J. van Croos, n» io;8 de la vente San Donato. Ce tableau a été adjugé au prix de 2,700 lire.
a Ces sabots, qui ont fait partie de la Collection Révoil, appartiennent aujourd'hui au Musée de Cluny. (Voir l'Art, r année, tome I", page 342.)