Galerie Flechtheim [Contr.]: Der Querschnitt (5.1925)

Par
ANDRE DE FOUQUIERES

MALGRL la desuetude oü le cotillon semblait tombe depuis quelques
annees, je laissais prevoir naguere qu’une reaction devait un jour se
faire sentir, et j’ajoutais: „Le cotillon, sous la forme de fleurs embaumees,
refleurira bientöt en notre doux pays de France.“
Certes, d’ici quelque temps, nous n’assisterons plus aux splendeurs de la vie
mondaine d’avant 1914, telles que les bals persans de la Comtesse de Cha-
brillan et de la Comtesse Blanche de Clermont-Tonnerre et le bal de pierreries
de la Princesse Jacques de Broglie.
Nous ne verrons plus les cotillons somptueux de Madame Jules Porges et
de la Baronne M. de Rothschild; tout evolue, la societe comme la politique.
Le bal des Petits Lits blancs, dont le succes fut etourdissant, est en quelque
sorte representatif de l’epoque contemporaine.
Nous assistons dejä a une timide renaissance du cotillon. Avec de faibles
moyens, on reprend, peu ä peu, quelques-unes de nos traditions. Au bal de la
Croix-Rouge et au bal de l’Union Interalliee pour les Russes, et chez la

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