Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Galerie Flechtheim [Contr.]
Der Querschnitt — 5.1925

DOI article:
Lichnowsky, Mechtilde: Vor tausend Jahren
DOI article:
Farnoux-Reynaud, Lucien: La gifle aux antiquaires
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.63706#0753

DWork-Logo
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
anderen. Einerlei. Man strickt die Leichen fröhlich wieder ein. Aber ein
Loch bleibt, der Trichter ihres Unterganges. Man muß es verstecken, indem
man darüber andere Maschen dreht. Die Nadel ist nun um drei Reihen älter,
aber um drei Maschen reicher, die am Rande eine Verlängerung, eine kleine
Extrafahne bilden . . . Das wird nicht mehr zu verbergen sein . . .
Ein vierjähriger Michael springt irgendwo, es klingt wie Glas. Die Turm-
uhr schlägt beim, beim, beim . .. Man weiß nicht, was es heißt — sicherlich
nichts — denn alles bleibt beim alten.-Adöle hat noch nichts be . . merkt . . .
Jetzt hat sie es bemerkt. Das Stricken ist in ihrer Hand. Das Knäuel läuft
pflichtschuldig nach. Das Gewitter ist da. . . die Nadeln liegen beide nackt,
dem Wollsumpf entrissen, auf dem Tisch. Rasch wird der Faden gezogen, die
Maschen krachen, so fest sind sie mit Schweiß gestrickt — der Faden ist ge-
ringelt wie ein grüner Draht am Telegraphierapparat. Das schlimmste ist
Auftrennen — Wiederholen — ahl Michael ist draußen so gläsern und froh
in der Juliwelt. Und das Fünfjährige ist ein Mädchen, welche Schande. Sie
heißt nicht Christian, sondern Christiaaaanel

LA GIFLE AUX ANTIQUAIREÄ
Par
LUCIEN FARNOUX-REYNAUD

Depuis un siede nous avons subsistö dans la mort. Un 6tre, une collectivitö
qui cessent de creer meurent, et copier ne fut jamais produire. Les annöes
qui viendront jugeront ä sa juste valeur cette periode d’aboulie, durant laquelle
chacun se cramponnait aux vestiges du passe comme pour attendre la fin du
monde et, . par fetichisme, negligeait toutes les traditions dont la primordiale
reside dans vivre.
La notion d’art ne survecut pas au Premier Empire; j’entends d’art döcoratif,
unique formule reprösentant nettement une epoque. La courbe des arts ddcoratifs
est la seule rdvölatrice du degre des civilisations; car un poöme, une melodie,
expriment isolement une personnalite, tandis que la maison renferme 1’ä.me de la
collectivite.
M. Daudet n’eut pas absolument tort en traitant le XIXe siede de stupide.
Ce qualificatif violent pourrait se remplacer plus exactement par le terme bour-
geois, dans son sens pejoratif qui depasse singulierement la boutade de Flaubert . . .
lui-meme un vrai bourgeois . . . terrib'le et pretentieux. Le XIXe siöcle demeurera
celui de cette caste. Durant l’eternite il portera des pantoufles de tapisserie. II
suscitera immediatement une vision de caisse d’epargne, d’amours ancillaires, de
vierges chlorotiques eprises de sous-officiers de dragons. II röpandra une odeur
de soupe aux choux et ses Casanova apparaitront les ephöbes boutonneux ä la
recherche de l’heritiere matrimonialement accessible.
II ne peut exister que deux classes definitives: la foule et l’aristocratie.
L’aristocratie s’equilibre sur la foule, puise lä sa force et des döments nouveaux.
La foule prend conscience d’elle-meme dans l’aristocratie et lui demande des
causes de haines ou d’enthousiasmes. La bourgeoisie ne represente qu’un ötat
intermediaire, le tiers etat, qu’occupe temporairement l’individualite emergeant de
la mässe et cherchant ä acquerir des traditions pour appartenir au second degrd.
La notion d’art nait dans la foule, eclöt dans l’aristocratie. L’art populaire
n’est qu’une seve, la floräison se realise plus haut, sous un ciel liböre des mornes

501
 
Annotationen