Galerie Flechtheim [Mitarb.]
Der Querschnitt
— 5.1925
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https://doi.org/10.11588/diglit.63706#0238
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Aragon, Louis: Quelle âme divine
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Yorpanoff, avait ete exile, je me promis d’aller le voir. J'allai chez
vous, et la bonne me dit: «Ils sont partis pour faire une affaire avec
le prince Yorpanoff, exile en Sib^rie: je les ai denonces». Je compris
et je partis pour la Siberie. Cinq minutes apres, je sautais dans le
compartiment ä cöte du vötre. A Irkoutsk, je me fis enseigner le
chemin de Strietensky. A Strietensky je pris le chemin de Smolensk,
ä Smolensk je pris le chemin de la caserne oü on vous m&ne. Bientöt,
de buisson en buisson, je rejoignis votre voiture; m’etant assure que
c’etait bien vous, je me montrai, et voilä mon histoire!...»
Heinrich Nauen
VII
LE PASSAGE DE L’IRTICHE
Tout en parlant, on traversa Para; bientot on arriva au bord de
l’Irtiche. L’Irtiche ce jour-lä, ä sec il etait completement. Marie mit
le pied sur l’Irtiche et enfon^a jusqu’aux genoux. Bientot on eut
franchi le fleuve sans d’autre incident.
VIII
LE ZAVODIEN
Bientot on arrivait ä cent verstes des mines de l’etablissement de
Zavod, quand un homme apparut: il etait jeune. Le capitaine se jeta
dans ses bras et dit: «Serge, mon ami, Serge. — Mes amis, mes chers
amis, partons, dit le Prince Yorpanoff. — Oui», fit Marie.
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vous, et la bonne me dit: «Ils sont partis pour faire une affaire avec
le prince Yorpanoff, exile en Sib^rie: je les ai denonces». Je compris
et je partis pour la Siberie. Cinq minutes apres, je sautais dans le
compartiment ä cöte du vötre. A Irkoutsk, je me fis enseigner le
chemin de Strietensky. A Strietensky je pris le chemin de Smolensk,
ä Smolensk je pris le chemin de la caserne oü on vous m&ne. Bientöt,
de buisson en buisson, je rejoignis votre voiture; m’etant assure que
c’etait bien vous, je me montrai, et voilä mon histoire!...»
Heinrich Nauen
VII
LE PASSAGE DE L’IRTICHE
Tout en parlant, on traversa Para; bientot on arriva au bord de
l’Irtiche. L’Irtiche ce jour-lä, ä sec il etait completement. Marie mit
le pied sur l’Irtiche et enfon^a jusqu’aux genoux. Bientot on eut
franchi le fleuve sans d’autre incident.
VIII
LE ZAVODIEN
Bientot on arrivait ä cent verstes des mines de l’etablissement de
Zavod, quand un homme apparut: il etait jeune. Le capitaine se jeta
dans ses bras et dit: «Serge, mon ami, Serge. — Mes amis, mes chers
amis, partons, dit le Prince Yorpanoff. — Oui», fit Marie.
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